Children of the night
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...Will you survive ?...
 
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 On joue à Chat ? [William]

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Kirara Rikô


Kirara Rikô


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MessageSujet: On joue à Chat ? [William]   On joue à Chat ? [William] Icon_minitimeSam 17 Avr - 18:33

De l’eau, des flaques, je perdais haleine, mes yeux grands ouverts, tous mes membres me faisaient mal, tirant sur mes muscles pour échapper à quelques chasseurs, je finis par brouiller les pistes de mon odeur en me roulant dans la boue. Là, cachée dans un arbre, je finis par m’assoupir, mais cette désagréable impression d’être sale me fit sortir quelques instants pour aller me baigner au lac. Prudente, je sortis ma tête, observant que personne ne se jette sur moi. Je retirais mes vêtements, m’enfonçant dans les eaux peu profondes. Je détestais l’eau mais, préférant la propreté à la saleté, je me devais d’y entrer. Lorsque je commençais à me détendre, fermant les yeux pour laisser le peu de rayons du soleil qui filtraient à travers d’énormes nuages grisonnant, j’entendis un bruit dans les feuillages. Par réflexes, mes pupilles se rétrécirent, cherchant d’où venait le bruit, je ne tardais pas à trouver, mon ouïe s’étant développé.

Je sortis, le rouge aux joues, remettant rapidement mes vêtements amples, donnant l’air de ne pas avoir compris sans me douter que mes oreilles de chats me trahissaient. Je soupiras, frissonnant quelque peu, avant de me mettre à courir pour regagner le creux de l’arbre dans lequel je m’étais cachée quelques minutes auparavant. Quelqu’un était là, une odeur pestilentiel avait piquée mes narines, me faisant éternuer, bien que j’essayais de retenir mes quelques bruits. Je laissais échapper un feulement, me collant contre l’écorce, contrariée de devoir être prise au piège, d’autant plus que ma vie pouvait en dépendre, encore que je n’en savais encore rien. Je grognais à présent, cette odeur s’étant rapprochée, qui d’ailleurs aurait pu me faire succomber.


« Allez-vous en ! C’est pas finit oui ?! Chasser les bonnes femmes, non mais quel travail ! Laissez-moi ! Je n’ai fait de mal à personne ! »

Par omission de ma part, vous ne connaissez donc pas la raison de ma venue dans cette forêt. Je vais donc vous raconter ce qu’il s’était passé.

J’étais en ville, j’avais cru échapper à ces épouvantables chercheurs, mes oreilles étaient cachées par une sorte de voile tandis que je déambulais à la recherche d’un peu de nourriture. Par chance, j’atterris dans un marché, des fruits, j’adorais ça ! Je me saisis d’une orange, humant l’exquis parfum qui s’en dégageait tandis que j’en lapais la peau sous le regard surpris du commerçant. J’avais encore un bracelet que j’avais au préalable volé non loin d’ici et en fit donc l’échange. À peine m’étais-je installé sur quelques marches d’escaliers de la place principale que j’entendis un « ELLE EST LA ! VENEZ PAR ICI ! »

Je me mis donc en fuite, le ventre vide sans avoir pu retirer la peau de cette orange, pour pouvoir survivre. Me voilà donc coincée, le ventre vide à chercher un échappatoire, bien que ma force puisse me servir, mais je ne sais pas encore me maitriser. Aussi, dois-je avouer ma défaite, mais en tant que chat, je ne pouvais me fier à cette résolution, n’écoutant pour le moment que mon instinct de survie, encore que je ne pensais pas le moins du monde que ma vie soit en danger. J’avais simplement l’impression qu’une personne avec laquelle je ne m’entendrais surement pas venait troubler ma tranquillité. Surement était-ce un chien ? Ou bien l’odeur dégagé par l’homme ou la créature ? Que sais-je, j’étais encore novice et ne pouvait départager. Encore avais-je de la chance, il ne pleuvait pas.
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William Smith


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MessageSujet: Re: On joue à Chat ? [William]   On joue à Chat ? [William] Icon_minitimeMar 20 Avr - 16:09

Quel charmante matinée ! Pas un nuage à l'horizon, tout semblait si calme...tellement calme... C'était sans compter les hurlement lointain d'un loup. Et oui, William ne retrouvais plus sa forme humaine et ce même si le jour était levait. Pourquoi ? Cela il ne le savait pas mais tentait désespérément de regagner le peu d'humanité qui était encore sien. Quel plaie ! Vraiment quel plaie pour le pauvre enfant de la nuit ! Mais cela ne lui faisait en aucun cas mal, encore heureux, néanmoins William aurait aimer marche sur ce deux jambes. En tout cas, il lui fallait trouvait un moyen, aussi débile soit-il...Et il le fut... Se jeter la tête la première contre un arbre n'est peut-être pas la façon la plus intelligente de faire réagir sur cerveau, vous ne croyez pas ? L'arbre trembla presque au contact du crâne poilu de la bête et une nuée d'oiseau mécontent de ce séisme s'envolèrent à la recherche d'un autre endroit où se percher. Le loup, quand à lui, tituba un peu jusqu'à s'écraser mollement dans un buisson. Un bruit soudain l'interpela. Il y avait du mouvement dans le lac ! Il se redressa d'un coup, oubliant presque son mal de tête, et dressant les oreilles à l'affut du moindre bruit, observa le lac.

Eh quelle vue ! Vous allez croire que le jeune Smith est un pervers, mais la vue qu'il avait a présent était plus que belle à ces yeux. En effet, une charmante jeune fille prenait son bain dans l'eau trouble. Mais cela tenait-il d'un rêve tout droit sortie de sa boîte crânienne douloureuse ou était-ce la réalité ? William voulu s'en approcher pour en avoir le cœur net mais, pas de chance, le petit lupus brun posa sa patte sur une brindille qui se brisa net. La jeune fille, alerté par le bruit, se retourna immédiatement et sortie de l'eau en vitesse, se rhabillant, pour la plus grande peine du jeune jouvenceau, et fila dans la forêt. Attendez une seconde !! Quelque chose clochait chez cette fille...Non pas que ça couleur rousse dérangeait William mais...Elle avait des oreilles de chat sur le haut du crâne ?!! Mais que pouvait bien être cette fille ?! Le grand blond, à présent entièrement brun, décida alors de suivre cette étrange créature. Peut-être trouverait-il une réponse à sa question en la suivant ? Enfin bon, c'est ce qu'il fit.

La jeune dame semblait effrayé. Quelqu'un la poursuivait-il déjà avant que William ne le fasse ? La jeune fille était en train de crier, du haut de sa branche.

« Allez-vous en ? Ce n'est pas finit oui ?! Chasser les bonnes femmes, non mais quel travail ! Laissez-moi ! Je n'ai fait de mal à personne ! »

Alors la demoiselle était vraiment pourchasser par d'autre que la créature ? Mais même si William n'était certainement celui dont la jeune fille devait parler, il sortit tout de même de sa cachette, voulait aire taire le peur de la petite dame. Il s'approcha donc de l'arbre où se trouvait l'hybride et s'assit, la regardant de ses yeux d'un bleu si clair. Il pencha la tête sur le côté, se demandant pourquoi elle ne descendait toujours pas. Après tout, la créature n'avait rien d'effrayant ! Il ressemblait d'ailleurs plus à un gros chien qu'à un loup !

Tout d'un coup, un bruit vint rompre le silence de la forêt. un...Gargouillement ? William écarquilla ses petits yeux, lâchant un bruit entre l'aboiement et le grognement, surpris. Ah ! Alors le jeune inconnue avait fin ? Le jeune anglais se releva et aboyais comme pour li dire « ne bouges pas !», même si sincèrement il doutait qu'elle le comprenne, et redressa une nouvelle fois ses oreilles. Un cours silence prit place avant que William ne saute dans un buisson. De là s'en suivirent des grognements en tout genre et quelques aboiements. Puis, victorieux, le cadet des Smith sortit du buisson, un lièvre dans la bouche , et alla le déposer dans l'arbre. La pauvre bête était encore vivante et avait assez de force pour bouger. William grogna un peu devant tant de persévérance de la part d'un si petit animal. Mais soudain, un craquement se fit entendre. Alors la demoiselle daignait-elle descendre de son perchoir ?
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Kirara Rikô


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MessageSujet: Re: On joue à Chat ? [William]   On joue à Chat ? [William] Icon_minitimeMar 20 Avr - 20:09

Je détestais cette pénible impression d’être prise au piège et c’était pourtant ce qu’il se passait, d’ailleurs, si j’en croyais mon ouïe, quelqu’un venait de s’arrêtait juste devant le creux dans lequel je m’étais plongée pour me préserver d’un de ces chasseurs. À ma plus grande surprise, je ne vis pas de jambes, mais bel et bien des pattes ! Méfiante, je ne sortis pas pour autant ! Il ne manquait plus que je me fasse croquer par un loup ! Mais ce dernier s’en alla. Je ne suis pas dupe ! J’entendais des bruits de lutte plus loin, et ces sortes d’aboiements me firent rire, ne sachant pas que les loups ressemblaient aussi fortement à des chiens.

Je vis de nouveau l’animal gambader joyeusement avec ses lourdes papattes, les écrasants sur le sol en petit bons, sa fourrure sautillant au rythme de sa joyeuse marche et cela me fit sourire. Dans mon malheur, j’avais au moins le plaisir de voir un peu de bonté, ce loup devait surement être différent. Soit, il était certain qu’il en était un puisqu’il revenait pour gagner ce qu’il n’avait pu prendre, c'est-à-dire moi ! Mais le fait était que cette attitude tranquille apaisait mon cœur qui faisait quelques sursaut à la limite d’êtres voyants par-delà cette chemise longue rappelant celles des laboratoires et qui me servait d’unique vêtement, bien entendu je n’étais pas entièrement nue en dessous et je possédais quelques bandages sur les jambes et les mains.

Une odeur chatouilla mes narines, un gibier ! J’entendis couiner quelque chose puis vit un lapin dans la gueule du loup géant qui plongea ses yeux en les biens. Comme ça il m’offrait de quoi manger ? Avait-il entendu mon petit ventre meurtri par une faim ranimait par cette misérable orange que je n’avais pu avoir ?e me mordis la lèvre mais se fut de courte durée. Mes instincts d’animal, dont je n’avais dès lors pas encore conscience s’éveillaient lentement, mes pupilles se rétrécissant et mes oreilles se dressant. Lorsque je vis la pauvre bête, j’eus envie de jouer avec, me mettant à quatre patte en oubliant presque le loup qui était à l’extérieur.

La petite bestiole se mit à courir avec le peu de force qui lui restait encore tandis que je sortis en la suivant, avançant à quatre patte, quiconque me dérangeant prendrait cette fois un coup de griffe néfaste à sa survie, puisque ma force n’était plus humaine. L’animal s’arrêta un peu plus loin, moi, voyant qu’il s’apprêtait à reprendre de plus bel, je m’appuyais sur mes mains, relevant mon postérieur en souriant, ne m’apercevant pas que mes canines étaient sorties. Plus vite que je ne l’aurais cru, je bondis pour chasser l’animal qui finit entre mes crocs. Un gout de sang envahit ma bouche et je lâcha la pauvre bête en m’étonnant de ma bestialité. Lorsque je repris conscience donc, je me tourna lentement pour observer un loup, voyant qu’il n’avait pas bougé.

Prudente, j’approchais jusqu’à pouvoir le toucher, restant en face de l’animal tout en observant ses pupilles. Il paraissait plus humain qu’il n’était animal et cela me surpris, il était intelligeant, du moins...plus qu’un animal. Je lui souris, meurtrissant ma lèvre inférieure en approchant l’une de mes mains vers le haut de sa tête, assise sur mes jambes puis, me mit à lui gratter une oreille, pour voir un peu quelle serait sa réaction. J’aurais voulu qu’il soit humain, grand damne de ne pouvoir plus être comprise ! Etais-je donc la seule à être chassée ? Condamnée à errer parmi les animaux ? Je soupirais.


« -C’est la première fois que je rencontre un loup ! Un loup comme toi aussi...tu dois être spécial, ou tu dois être bête pour approcher les humains comme ça ! Mais...c’est gentil à toi de me tenir compagnie ! Ah ! Merci pour le lapin aussi ! »

Je fis une pause, écoutant le chant de quelques oiseaux qui semblaient presque regarder d’un mauvais œil le loup que je caressais !

« -Qu’est ce que j’aimerais que tu sois humain ! Tu ne comprends peut être même pas ce que je dis ! Mais un bon gros loup en guise d’animal de compagnie...je ne suis pas contre ! Tu veux bien rester avec moi hm ? Tu as une meute ! Suis-je bête ! Les loups ne sont pas solitaires ! »

Je me mis à réfléchir, espérant que mon compagnon animal puisse comprendre un minimum de ce que j’espérais de lui. En même temps, je n’en avais pas attendu tant de la part d’un animal comme d’un humain. Ayant eu des chiens, je me mis à lui grattouiller le bas des reins, prêt de sa queue, puis sur le bas ventre, les chiens aimant particulièrement ! J’étais pensive, ne prenant même plus compte de l’échelle, étant plus petite que l’animal, ni même de ma peur qui s’était évanouie.
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William Smith


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MessageSujet: Re: On joue à Chat ? [William]   On joue à Chat ? [William] Icon_minitimeMer 28 Avr - 21:19

La demoiselle qui semblait pourtant si angélique, bien qu'étrange, devint en l'espace d'un instant des plus sadique avec ce pauvre lièvre qui finit en un rien de temps, après une petit course néanmoins, entre les crocs de la petite dame chat. William en frémit de terreur, s'imaginant l'espace d'un instant à la place du pauvre rongeur. Après quelques secondes, la jeune fille sembla reprendre ses esprits, lâchant la pauvre bête, son manteau taché de sang et détourna son regard vers le grand loup noir avant de s'approcher de lui. Elle plongeant ses grand yeux félins dans ce de la bête, e dévisageant presque. Quelle yeux elle avait ! Vraiment envoutant, on s'y perdrait presque. Enfin bon... Elle approcha l'une de ses main griffue vers William, ce qui eut pour effet d'effrayer l'animal, baissant ses oreilles et les plaquant contre son crâne. Néanmoins, il ne bougea pas d'un poil, voulant s'assurer des intentions de la demoiselles. Celle-ci déposa d'ailleurs sa main sur le haut de crâne du canidé, lui grattant gentiment les oreille, chose que le loup qu'était William apprécia particulièrement. A croire que finalement, les loups n'était pas si différent des chiens de salon, eux aussi aimait les tendres caresses des humains.

«C’est la première fois que je rencontre un loup ! Un loup comme toi aussi...tu dois être spécial, ou tu dois être bête pour approcher les humains comme ça ! Mais...c’est gentil à toi de me tenir compagnie ! Ah ! Merci pour le lapin aussi !»


Bête ? William grogna, outré. Non, il n'était pas bête ! Loin de là ! Quoique...Parfois il est vrai qu'on pourrait avoir de gros doute quant à l'intelligence du lycanthrope...


« Qu’est ce que j’aimerais que tu sois humain ! Tu ne comprends peut être même pas ce que je dis ! Mais un bon gros loup en guise d’animal de compagnie...je ne suis pas contre ! Tu veux bien rester avec moi hm ? Tu as une meute ! Suis-je bête ! Les loups ne sont pas solitaires ! »


un animal de compagnie ? William pencha la tête sur le côté, redressant ses oreille et cachant ses crocs à l'aide de ses babine brune. Non, un loup-garou ne ferait pas vraiment pas un bon animal de compagnie... En revanche, le jeune homme, enfin le jeune loup, n'avait rien contre le fait de porter compagnie à cette demoiselle qui, après réflexion, ne semblait pas si diabolique. Après tout, même si ce fait contredirais les hommes d'église, tout ce qui n'était pas humain n'était pas forcément dangereux – encore que...sur ce point ils n'avaient pas tort – et diabolique.

Soudain, William se releva, couinant et plaquant de nouveau ses oreilles contre son crâne. Visiblement, le jeune anglais allait reprendre sa forme humain et par la même occasion faire plaisir à la jeune fille, elle qui «aimerait tant qu'il soit humain». Le lupus bondit donc dans un buisson. De là s'en suivit de nombreux couinement, déchirant le silence de la forêt, jusqu'à ce que ceci se transforme en cris humain avant de cesser.

William reprit son souffle, haletant, son dos encore endolori et.....nu...Nu comme un ver ! Eh oui, la transformation ne permettait pas de garder ses vêtements, quelle déveine ! Le jeune homme rougit à l'idée que la demoiselle puisse le voir. Quelle honte cela aurait été pour lui qui, pourtant, ne se gênait pas pour admirer la nudité de ces dames.

Le grand blond releva une tête timide du buisson, faisant vagabondé sur regard cyan sur tout ce qui se trouvait devant lui avant de poser ses yeux sur la demoiselle, lâchant un rire gêné.

«  Dé-désolé ! »


[HRPG: désolé, c'est court et nul]
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MessageSujet: Re: On joue à Chat ? [William]   On joue à Chat ? [William] Icon_minitimeVen 30 Avr - 23:36

Lorsque je m’étais approchée du canidé, ce dernier s’était empressé d’abaisser ses oreilles. Je lui fis alors comprendre que je ne voulais en rien l’attaquer, posant ma main lentement sur le haut de sa tête puis grattant une oreille au plus grand plaisir du loup ! J’en ris presque de voir à quel point ce grand monstre appréciait mes caresses. Je me mis alors à lui parler, et comme s’il comprenait ce que j’avais dit, il me grogna à l’allusion qu’il pourrait être bête. En rêvassant, je ne m’aperçus pas que la bête couinait. Il me poussa légèrement, j’atterris même sur les fesses ! Puis j’entendis quelques pleure pour finir par reconnaitre une voix d’homme.

Je dois bien avouer avoir été surprise ! J’accourus, méfiante, feulant à la recherche du loup, espérant ne pas trouver de cadavre animal à côté du jeune homme. J’humais, me servant de mon odora pour repérer la trace de l’animal, mais, lorsque j’en trouvais la piste, cette dernière me conduis à tourner la tête en direction de l’inconnu à présent nu. Mes joues s’empourprèrent, je me mordis la lèvre. Etait-il possible qu’il soit le loup que je recherche ? Alors, je n’étais pas la seule à être considérée comme un monstre ? Cette idée me ravie, mais me fit prendre conscience d’une peine que devait supporter l’étranger, ou devrais-je dire le locataire de cette forêt. Je devais être seule étrangère à cette forêt que j’avais longtemps crue sure et désertique...

Je ne daignais bouger, me sentant stupide d’avoir cru un instant que le jeune homme s’en était pris au loup qui m’avait gentiment servie. Je plongeais alors mon regard dans le bleu de ses yeux et compris qu’il s’agissait du même que celui du colosse. J’en tomba à genou, submergé par l’endroit mais également la magie qui gouvernait l’immense prairie. Lorsque je repris conscience de la situation, sortant d’une bulle de pensée, je vis la gêne de l’ex canidé et retira ma chemise pour la lui tendre, me retrouvant donc en sous-vêtements, bien que je désapprouve en temps normal ce genre de pratique, je devais bien rendre service à l’un des rares personnages de cette histoire à me prêter une attention meilleure.


« J...je ! Je...hm...désolé, j’ai cru un instant que vous vous en étiez pris au loup mais...en fait...c’est vous...le loup ? Enfin ! J...Je veux dire ! Vous vous êtes transformé...n’est-ce pas ? »

Mon erreur première fut de ne pas avoir adressé la moindre attention au bel inconnu, n’ayant plus l’habitude de faire la conversation et ayant peut être oublié les bonnes manières. La seconde fut d’avoir abordé le sujet du loup d’une manière assez maladroite. Quoi qu’il en soit, si j’étais d’une nature plus extravertie que je ne l’aurais voulu, je me devais de respecter l’intimité du jeune homme, mais mon instint, me dictant de suivre mes envies folles plutôt que ma raison finir par l’emporter, ainsi allais-je déverser un flot de joie nouveau qui n’a guère connu de pareil, excepté peut-être avant que l’on ne commence des tests sur moi.

J’avançais lentement en souriant, puis finit par sauter dans les bras de l’étranger, sachant qu’il ne pourrait me faire de mal puisqu’il en aurait eu l’occasion à de multiples reprises et qu’il n’en avait nullement profité. J’enroulais mes bras autour de son cou, sachant que cela pouvait être extrêmement gênant tout comme surprenant d’ailleurs. Les chats sont de grands adeptes du sadisme et le fait d’approcher de si près un humain, qui plus est un homme m’enjouais particulièrement. D’autant que le visage fort et pourtant si docile du jeune homme me rendait compte du manque de contact humain malgré mes efforts pour n’avoir, ne serait-ce qu’un ami.


« Je suis sincèrement désolé d’agir ainsi spontanément mais...le fait étant que je n’ai eu l’occasion de croiser d’humain, enfin...même ceux qui en ont l’apparence, qui ne veuille m’étriper ! Je suis donc bien heureuse d’être en votre compagnie ! »

Je laissa échapper un rire, éloignant mon visage de celui de l’homme loup, souriant en posant mes mains sur son torse imberbe et si parfait. Je me surpris à contempler cet homme qui pourtant n’avait rien d’extraordinaire, si ce n’est qu’il venait d’accomplir l’une des prouesses inexplicable de la nature en se métamorphosant. Je savais également, qu’il faudrait que je me lève, afin de ne pas mettre davantage mon ami du soir dans l’embarras qu’il côtoyait déjà. Mais, je n’en avais aucune envie, aussi attendis-je que le jeune homme ose me repousser, tandis que j’étais assise confortablement sur ses jambes, un sourire malin sur les lèvres, laissant entrevoir mes petites dents aiguisées.

« Comment vous appelez-vous ? Vous vivez ici depuis longtemps ? Comment pouvez-vous vous transformer ? Vous avez une maison ? J...je pourrais vous aider en quoi que ce soit ? Je pose beaucoup de question mais...vous en connaissez les raisons. D’ailleurs, je pense être un peu trop bavarde en comparaison de vous...j’espère que vous ne m’en voulez pas ! Hm...j’aimerais pouvoir vous rendre tout le bonheur qu’il vous a été permis de m’offrir sans que vous y soyez forcé en plus ! C...c’est tellement rare ! »

Je ne pouvais m’arrêter, ne laissant pas le temps à mon compagnon de répondre à chacune de mes questions, ne sachant pas même s’il avait peur, ni même les intentions réelles qu’il pouvait laisser murir dans un coin de sa conscience. Pourtant, je lui accordais une confiance certaines en laquelle j’étais peut être un peu trop croyante, mais...mes instincts d’animal, du félin que j’étais auraient surement agis à mon insu en le but de me préserver si jamais cet être avait été vil.
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William Smith


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MessageSujet: Re: On joue à Chat ? [William]   On joue à Chat ? [William] Icon_minitimeMer 5 Mai - 19:11

La demoiselle tendit délicatement sa chemise au lycanthrope, se retrouvant en...Sous-vêtement ! Non pas que la vue déplaise à William – que voulez-vous, c'est un homme – mais disons simplement que cela le mettait mal à l'aise, très mal à l'aise, outre le fait qu'il soit nue, cette fille qui semblait loin d'être pudique – et normal - n'arrangea encore une fois pas les choses. En effet, le grand blond n'eut même pas le temps d'enfiler le bout de tissu blanc que le petit chat lui sauta dessus, se calant sur ses jambes nues, toutes aussi nues que lui ! Jamais William n'avait était aussi rouge de toute sa vie !

La demoiselle commença à l'harceller de questions. Pas que cela dérange William, disons simplement que la seule chose qui l'embêtait le plus était la proximité de son corps et de celui de la jeune fille. Le jeune homme avait rarement était si proche physiquement d'une demoiselle, et cela le perturbé beaucoup. Mais visiblement, il n'y avait que lui que ça gênait...


« Comment vous appelez-vous ? Vous vivez ici depuis longtemps ? Comment pouvez-vous vous transformer ? Vous avez une maison ? J...je pourrais vous aider en quoi que ce soit ? Je pose beaucoup de question mais...vous en connaissez les raisons. D’ailleurs, je pense être un peu trop bavarde en comparaison de vous...j’espère que vous ne m’en voulez pas ! Hm...j’aimerais pouvoir vous rendre tout le bonheur qu’il vous a été permis de m’offrir sans que vous y soyez forcé en plus ! C...c’est tellement rare ! »

Un silence gênant s'installa durant lequel William restait muet comme une carpe, regardant la jeune fille avec des yeux rond comme des billes et les joues teinté de rouge. Il le savait bien, si il avait ouvert la bouche, tout ce qui en serait sortie n'aurait était qu'un tissus de débilité. Néanmoins, ne pas répondre à une demoiselle était un acte de plus malpoli...non ? C'est pour cela que William, se soucient de passer pour un gentleman ou un homme sans tact, tenta une réponse.

« Je...hem.....moi...euh....»

Oui, certes...Un charabia sans queue ni tête, mais au moins il avait essayé ! Remarquez, il aurait certainement pu parler et dire quelque chose de censé si la jeune jeune gille chat n'était pas si proche de lui. Après tout, sentir le corps d'une femme contre lui sien, lui un jouvenceau, cela avait pour effet de le déstabiliser quelque peu.

Il saisit la petite inconnue, passant ses mains crochu sous les bras de celle-ci avant de la soulever pour la poser à côté de lui et d'enfiler convenablement la chemise qu'elle lui avait passé.


« M-merci»
Dit-il avant qu'un rire nerveux s'échappa d'entre ses lèvres.

« Je m'appelle William Smith. Je vis d'ici depuis...Quelques années, je ne les ai pas comptée, désolé !» il se gratta la nuque avant de reprendre. « Je peux me transformer car...car...» les trais du jeune comme se raidir soudain, affichant une mine des plus triste, le regard dans le vide. « car je suis un loup-garou...Une sale bête en somme....»

Il releva doucement la tête vers la jeune fille, affichant de nouveau un sourire. Après tout, faire une tel mine devant une jeune dame n'était pas non plus quelque chose de poli. Eh oui, il faut croire que William se souvenait de quelques petites règles de la vie en société, même si cela ne lui servait pas vraiment où il vivait...

« Et vous ? »
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MessageSujet: Re: On joue à Chat ? [William]   On joue à Chat ? [William] Icon_minitimeVen 7 Mai - 21:03

Le jeune homme avait changé de couleur, et je ne pus m’empêcher de rire tant il était mignon ! Mais cette pensée, je la gardais pour moi, ne préférant pas paraitre trop brusque, d’ailleurs je devais surement l’être à m’être précipitée sur lui pour l’étreindre ! Il ne savait plus où se mettre et j’en étais plutôt flattée ! Son regard me troublait cependant, ses yeux bleus alternant leurs orientations sur mon corps et mon visage, croisant parfois avec les miens. Je souris, posant un milliers de questions mais il ne sut comment répondre tant il y en avait et la situation était embarrassante. L’inconnu fit une première tentative, mais se désista.

J’avais beau paraitre le plus calme du monde, lorsqu’il posa ses mains sur mes cotes pour les remonter afin de me saisir et de me déposer sur un coin d’herbe à côté de lui, je ne pus contrôler mon humeur, mes joues se teintèrent d’une couleur rosée et mes yeux s’écarquillèrent tandis que je le regardais toujours. J’attendais quelques réponses, qu’il me donna un peu plus tranquille que lorsque j’étais sur lui.


« William. .. »

J’avais prononcé son prénom, le trouvant atypique, la prononciation de ce prénom m’était quelque peu facile avec mes petits crocs en comparaison de nom aux consonnes rudes et voyelles plates. J’avais penché ma tête, l’une de mes oreilles me chatouillant légèrement. Il sourit, laissant échapper un rire cristallin. J’étais fascinée par la couleur de ses yeux et la pâleur de sa peau malgré le fait qu’il soit sale. Etait-ce le sort que l’on réservait aux êtres dits anormaux ? Pouvais-je faire partie de son monde ? Je me mordis la lèvre, Voyant que l’une de mes questions avait ramené une douleur profonde à la surface de son cœur, ce regard vide qui me rappelait tant le mien me donnait l’impression d’un reflet dans l’eau que je haïssais au plus haut point. Je ne pus donc m’empêcher de me rapprocher de William, puisque c’était ainsi qu’il se prénommait.

« Je m’appelle Kirara et je viens tout juste d’arriver, j’erre sans domicile dans la forêt, je compte me trouver un coin tranquille pour pouvoir y élire domicile, j’espère que ça ne vous dérange pas de m’avoir comme voisine...William ? Quant à mon histoire, j’ai été sujette à des expériences illégales qui ont fait de moi une femme chat si je puis dire ? La preuve en est, des oreilles, des griffes et...une queue ! »

Je lui souris, me mettant à quatre patte pour montrer le bas de mes reins, mis en évidences par la queue qui avait la teinte de ma couleur de cheveux. Je voulus réparer les dégâts causés, ce visage si triste qui avait réveillé en moi une grande peine, je voulus le réconforter pour ne jamais plus le croiser. Ainsi, je m’apprêtais à embrasser le jeune homme sur la joue mais mes instincts de chat firent qu’en me penchant, d’une part, ma main s’était logée sur le petit carré d’herbe entre les jambes de William et que d’autre part, je me mis à donner quelques coups de langues à la manière d’un chat qui gratifiait son maitre. Lorsque je me rendis compte de mes erreurs, je reculais aussi tôt, une main sur la bouche, l’observant un instant sans mot dire.

« J...je suis désolée ! Je...je ne comptais pas...je voulais...vous embrasser mais...mais...et puis ma main...je...voulais prendre appuie ! Je suis sincèrement désolée ! »

Je cachais bientôt mon visage, paralysée par ce geste du fait que mes instincts animal prenaient le dessus en la présence d’un jeune homme. J’étais tout aussi torturée que lui par sa condition de vivant, vivant oui, mais n’appartenant ni à l’une ni à l’autre des espèces qui la compose, ce qui était fort étrange. Mes oreilles s’étaient abaissées, tandis que je cachais ma honte de la vue du garçon. Il me semble que je n’aurais jamais eu ce regard sur moi si je n’avais pas conscience de quelques aspects de ma personnalités ayant changés, mais également de ces pertes de contrôle, absence de raison quelques fois qui me rendaient la vie impossible. Aussi me mis-je à respirer lentement, légèrement plus fort pour calmer ma contrariété puis ouvris les yeux, évitant soigneusement de regarder le bel homme qui se tenait devant moi.

Je posais mes yeux sur ses mains, des ongles noirs et longs qu’il ne tarderait surement pas à cacher s’il était aussi honteux que moi, perdu...que moi. Je ne me privas point de me saisir d’une de ses mains pour y lier mes doigts, ne le regardant toujours pas, sachant qu’il devait se poser des questions. Je rougissais toujours, mais pris mon courage à deux mains pour dire ce que je pensais.


« V...Vous savez...William...nous ne sommes pas...des monstres ! Vous avez voulu m’aider tout à l’heure, je vous en remercie énormément...et...quelqu’un qui possède un cœur ne pourrait pas...non, ne pourra jamais être un monstre, peu importe l’apparence ! M...Mais ! Je veux dire que...vous avez...vous êtes plutôt bel homme...hm. Alors...ne doutez pas qu’un jour, vous soyez reconnu à vos justes valeurs... »

Je me mordis la lèvre, jetant un œil rapidement au visage du garçon tout en caressant le dos de sa main à l’aide de mon pouce. Si j’avais pu être une souris plutôt qu’un chat, je n’aurais pas hésité à en faire le choix, la tâche étant beaucoup plus facile pour se faire oublier. Pourtant, je m’étais mise volontairement en avant pour pouvoir rappeler au jeune homme qu’il n’était pas le seul et qu’il fallait se battre pour obtenir ses droits. Tel était l’Angleterre de nos jours et quelque chose me disait qu’il en sera autrement quelques années, quelques décennies plus tard ? Que sais-je ? Je voulais y croire en tous les cas.
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MessageSujet: Re: On joue à Chat ? [William]   On joue à Chat ? [William] Icon_minitimeSam 15 Mai - 2:40

Kirara ? Quel jolie, mais ça ne venait certainement d'ici. Ce nom semblait être d'origine asiatique, mais qu'est ce que William pouvais bien y connaître de l'Asie après tout ? Peut-être était-ce simplement un nom original. Dans tous les cas, ce prénom restait l'un des plus beau que le jeune homme ai jamais entendu. Il était tout aussi étrange que sa propriétaire – qui était d'ailleurs une expérience ne fuite, a la plus grande surprise de William- mais sonnait tellement bien ! Il espérait au moins le retenir. Il est vrai qu'un nom si peu courant ne peux pas toujours marquer les esprit. Remarque, William espérait que la jeune fille resterait assez longtemps à ses côtés pour qu'il puisse retenir son nom !

Soudain un mouvement, où plutôt une tendre léchouille sur la joue pourtant si sale du jeune homme vint le sortir de ses pensées. La demoiselle était penchée au dessus de lui, une main posé sur l'herbe, entre les jambes du jeune homme. Le lycanthrope écarquilla les yeux, devenant aussi rouge qu'il le fut quelques secondes auparavant. La gêne l'avait regagnée, lui ainsi que, visiblement, la demoiselle qui semblait ne plus savoir où se mettre. William en aurait rit si il n'était pas autant gêné, néanmoins, tentant de se détendre quelque peu malgré son embarra, il esquissa un sourire timide en signe d'amusement.

La demoiselle s'excusa, affichant une mie des plus navré, les joues rosées, ce qui avait pour effet de la rendre encore plus craquante qu'elle ne l'était. William fondait presque ! Le jeune homme rit légèrement, se grattant la nuque.


« Il ...Il n'y a pas de mal mademoiselle ! »

La créature se risqua même à déposer un baiser sur la joue de la fille chat, faisant ce qu'elle n'avait pu faire quelques minutes auparavant, avant de recule et de sourire comme un enfant.

La demoiselle saisit l'une des mains crasseuse et crochu de la bête qui fut vite gênait par cela. Non pas que le contact physique lui fasse quelque chose cette fois-ci, seulement le fait qu'elle voit ses mains, chose dont il avait le plus honte. William a toujours détesté les parties de son physique qui montraient bien qu'il n'était pas humain. Il n'aimait pas se sentir différent de la société, et cela le mettait tellement mal à l'aise que l'on puisse le voir. Que ce soit ses canines pointues, ses griffes ou bien ses oreilles quelques peu pointu, William n'aimait rien de tout cela. Alors que quelqu'un le remarque... C'était chose fort pénible aux yeux du jeune homme. Néanmoins, le visage de la jeune fille ne semblait montrer aucune crainte ou dégout, après tout, elle était comme lui, cela ne devait pas vraiment la déranger; Mais peu importe pour William. Que ce soit une créature ou un humain qui voit cela, il en avait terriblement honte. Forte heureusement, la demoiselle chat ne sembla pas le regarder plus longtemps, détournant le regard avant de prendre la parole.

« V...Vous savez...William...nous ne sommes pas...des monstres ! Vous avez voulu m’aider tout à l’heure, je vous en remercie énormément...et...quelqu’un qui possède un cœur ne pourrait pas...non, ne pourra jamais être un monstre, peu importe l’apparence ! M...Mais ! Je veux dire que...vous avez...vous êtes plutôt bel homme...hm. Alors...ne doutez pas qu’un jour, vous soyez reconnu à vos justes valeurs... »

William ne pensa pas bon de répondre à cela, ne souhaitant pas vexer la demoiselle. Pas qu'il croyait qu'elle était une bête sans cœur, non ! Mais il fallait se rendre à l'évidence. Ils étaient tous deux des bêtes. En particulier lui. Il savait qu'il avait déjà tué, et une chose ayant du cœur n'aurait jamais était capable de faire une tel chose. Une bête oui. Il savait néanmoins que s'était la bête qui était en lui qui avait fait cela, mais justement, elle était en lui. Cela ne voulait donc pas dire que c'était une partie de lui ? Il avait donc tué, peu importe qu'il ne puisse se contrôler à se moment là, cela ne voulait rien dire pour William. La seule chose qui l'obsédée était de savoir qu'il avait déjà souillé ses mains avec le sang d'innocent. Il arracha alors violemment sa main de celle de la jeune fille, n'estimant pas être une bonne chose qu'une femme pur puissent toucher des mains souillées par le meurtre. Il resta un instant silencieux avant de se relever, doucement. Fort heureusement, la chemise était assez grande pour cacher tout ce qu'il y avait à cacher si vous voyez ce que je veux dire, mais peu importe, pour le moment la gêne avait complètement abandonné le jeune homme. La tête basse, ses yeux caché par quelques mèches blondes, William resta un instant interdit avant de relever la tête, souriant comme si de rien n'était.

Il ne fallait plus y penser. De plus, cela semblait inquiéter Kirara. Il fallait donc changer de sujet.

« Merci pour cette chemise...Néanmoins, je pense qu'un pantalon ne serait pas de trop ! Que diriez vous de venir chez moi ? J'en profiterai pour finir de m'habiller.»
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MessageSujet: Re: On joue à Chat ? [William]   On joue à Chat ? [William] Icon_minitimeSam 15 Mai - 17:01

Maladroite comme je l’étais, j’avais surement dit une parole désobligeante à en juger par le comportement du jeune loup. Je m’en voulus et tenta de réparer ma faute en voulant l’embrasser sur la joue mais, à la place je me mis à laper comme une idiote de chatte que j’étais. Honteuse, je reculais aussitôt cachant mon visage, complètement gênée par cette situation plus qu’embêtante puisque d’une part j’étais en colère contre moi-même d’être si instinctive et d’autres part, de ne pas avoir su lui rendre le sourire. Qui plus est, j’avais placé ma main sur un coin d’herbe légèrement mal placé si je puis dire...

William à ma plus grande surprise vint déposer ses lèvres sur ma joue, ce que je n’avais osé faire depuis le petit incident. Il m’assura que ce n’était pas grave mais en observant du coin de l’œil ses réactions, j’en conclus qu’il était tout aussi embarrassé que moi. Je me décida à prendre sa main pour essayer d’apaiser ses craintes, mais il la retira une fois mes phrases terminée, parlant d’une voix qui se voulait naturelle mais qui était plus dure qu’il l’aurait voulu...je compris alors mon erreur en observant ses mains, il devait surement en être peu fier, mi-homme, mi animal...moi, je n’avais jusqu’alors jamais posé la question...qu’étais-je devenue ?

Nous étions si semblable et pourtant il se comportait comme si ce que je venais de lui dire n’avais eu aucun écho, son visage caché par quelques mèches. Il sourit, comme si de rien était et je me résolus à bouder un instant, le lui montrant bien en me relevant pour l’observer.


« Mr William...je ne comprends pas pourquoi vous agissez ainsi ! Je viens de vous dire que vous étiez bel homme et quand bien même vous n’en êtes un qu’à moitié, cela n’empêche pas le fait que vous soyez très gentil et que vous vous comportiez comme tel ! Alors cessez donc de vous comporter comme si le monde entier était contre vous ! »

J’adoptais mon plus beau langage afin d’avoir plus d’impact, bien que n’étant pas initiée au soirée mondaine, j’avais appris en écoutant ces belles femmes lorsque j’étais enfant. Malheureusement la désillusion me rattrapa bien vite lorsque je vis leur condition de plus près, derrière un store, tel un chat guetterait sa proie...elles sont laides à l’intérieure tout autant que je les trouve belle, mais ce n’est qu’en apparence...Soit, je repris donc en faisant quelques pas vers lui, mes mains dans mon dos.

« Si c’était le cas, est-ce que je resterais avec vous ? Il n’y a pas que vous dans cette situation, certains ont dû céder à leurs instincts et d’autres, comme vous et moi essayons de résister, là est la plus belle des vertu ! Vous n’êtes pas un monstre, pas plus que je n’en suis un, j’en suis sure ! »

Mais j’ignorais le fait que le bellâtre avait souillé ses mains d’un sang pure et innocent. Est-ce que cela faisait pour autant de lui un monstre ? Je n’en étais pas si sûre, après tout, la vie faisait que quelque fois nous étions sujet à quelques accidents inévitables qui pouvait nous torturer tout au long de notre vie, à moins bien sûr que cette belle âme se rende compte qu’elle n’y est pour rien, or, difficile de le croire lorsque par ses propres mains on tue, et que ces mains que l’on avait pu contrôler sont notre sont bien celles avec lesquelles on frappe et on caresse...

« S...Sinon, oui, allons donc chez vous...hm..mais, j’espère que ce que j’ai dit est clair ! Vous n’êtes pas un monstre et ça j’en suis certaine ! Sinon, vous êtes très beau comme monstre, bien que vous ne deviez pas prendre de douche souvent ! »

Dis-je, comme une petite sotte, riant aux éclats de ma si stupide blague qui pourtant avait un but précis : détendre l’atmosphère. Je me mis à sauter dans les bras de Mr William, l’étreignant de toute mes petites forces d’humaine et non pas de celles que m’avait conféré ma nouvelle nature. Dans les bras de cette homme, je ne saurais le dire, mais, je me demandais pourquoi j’étais si bien...

Peut-être était-ce que, tout comme moi, il manquait d’affection, ses parents ? Ses amis ? Où étaient-ils tous passés ? En avait-il eu ? Je voulais être là pour lui, je voulais le rassurer. Ô bien sûr, je ne suis qu’une enfant au fond, je m’attache vite, mais n’était-ce pas cela que l’on appelait innocence ? J’aime les gens, qu’ils soient humains animal, les deux, ou morts...peu m’importe, tout le monde a besoin d’un être sur qui compter, et moi, je voulais être celle sur qui pourrait compter le canidé.


« Vous savez, William...même si vous penser ne pas mériter la présence d’autrui...je resterais, quoi qu’il arrive, parce que vous avez voulu m’aider et que je veux en faire autant...même si vous ne me le permettez pas...alors, puisque je sus têtue, vous êtes contraint d’accepter mon aide »

Je m’éloignais de lui, souriant, mes mains avez rejoint mon dos puis je penchais la tête pour lui faire un clin d’œil, tout sourire aux lèvres, mes yeux n’exprimant plus qu’amour et gratitude que je devais bien à cet homme, qui était le premier à ne pas avoir fui. À mes yeux, lui seul était un homme...ceux qui possédaient des mains et des pieds, sans un seul poil, sans ongles crochus ni canines...eux, n’étaient que des monstres sans cœur, ne voyant même pas la bonté en autrui, se croyant supérieur à tout être différent d’eux...
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MessageSujet: Re: On joue à Chat ? [William]   On joue à Chat ? [William] Icon_minitimeLun 31 Mai - 19:02

« Vous savez, William...même si vous penser ne pas mériter la présence d’autrui...je resterais, quoi qu’il arrive, parce que vous avez voulu m’aider et que je veux en faire autant...même si vous ne me le permettez pas...alors, puisque je sus têtue, vous êtes contraint d’accepter mon aide »

Ces mots résonnèrent dans la tête de William. « je resterais, quoi qu'il arrive». Kirara venait de lui promettre la chose que le jeune homme avait toujours désiré depuis quelques années: de la compagnie. Sa joie effaça presque les mauvaise pensée que le lycanthrope pouvait avoir à son sujet ! Tant de gentillesse de la part d'une personne qu'il connaissait peine, cela le touchait beaucoup. Les femmes de son comté était-elles donc tout comme cela ? Louise en avait fait de même pour lui, et maintenant cette jeune fille chat ! Le visage du grand blond se fendit en un sourire néanmoins discret.

La demoiselle lui sourit, les mains dans le dos, reculant et lui faisant un clin d'œil. Il se dégageait tant de joie de cette demoiselle que cela en était grisant pour son entourage, comme si en un claquement de doigt la jeune fille pouvait redonner le sourire à n'importe qui. William répondit par un rire à son clin d'œil avant d'avancer de quelques pas en direction de son ô combien humble demeure.


« Vous venez, Milady ?» dit-il en caricaturant la façon de parler des nobles.

Ces paroles résonnait assez mal dans la bouche d'un homme peu vêtu comme William, qui commençait d'ailleurs à avoir froid sans sa fourrure, et munit de griffes et de crocs. La créature n'avait vraiment rien de sophistiqué, encore plus maintenant. Il utilisé d'ailleurs rarement un tel langage, sauf quand il voulait impressionner une personne. Eh oui, parfois, William aimait bien faire le coq devant les demoiselle, comme la plus part des hommes. Il souhaitait leur plaire, même si il savait qu'il ne le revérai certainement jamais et qu'il n'avait rien d'un tombeur. Disons qu'il trouvait agréable le fait que des personne de l'autre sexe le trouve...beau ? Désirable ? Certes, cela plaisait beaucoup à William, comme un chien qui voulais faire le beau devant son maître. Oui..William ressemblait vraiment à un chien plus qu'à un loup...

Mais le manège ne dura pas longtemps: le grand blond, trop occupé à amuser la galerie, ne vit pas la branche. Et voici que maintenant il se tient le nez dans ses mains, grommelant de façon discrète pour que Kirara ne l'entende pas. Il soupira. Vraiment, la poisse était sa meilleur alliée.


« désolé..Continuons donc......»

William repris sa marche, essuyant les quelques larmes qui avait perlé aux coins de ses yeux après le choque de la branche. Après tout, les chien était sensible du museau...Tout comme les humains me direz vous.

Quelques minutes passèrent durant lesquelles les deux jeunes gens traversèrent la forêt aux couleurs chatoyante, le vert côtoyant les nuages de cotons dans le ciel, ne laissant presque filtrer aucun rayons de soleil. On aurait dit une forêt sortie tout droit des conte de fée. Pourtant, la nuit, elle n'avait rien d'enchanterésque, oh que non... Une fois le soleil couché, les enfants de la nuit reprenaient leurs droits et semblaient faire changer l'apparence des lieux, la façonnant à l'image de la peur qu'ils inspiraient. Tout homme ou femme 'y baladant de nuit aurait forcément ressentis une gêne accompagné d'une certaine frayeur...Et n'en serait certainement jamais ressorti... Car en plus d'être un nid à créature, l'endroit était un vrai labyrinthe ! Mais William savait s'y repérer, après y avoir passé de nombreuses années. Il connaissait presque cette forêt comme sa poche ! Mais peut-être pas aussi bien que les chasseurs qui rôdent...Le jeune garçon frissonna à cette idée, jetant un rapide et discret coup d'œil dans moult directions avant de s'apercevoir que rien de semblait les guêter, minus d'un fusil.

William se stoppa net, un grand sourire aux lèvres avant de se retourner vers la petite rousse.

« Nous y sommes presque !!»

Il semblait heureux comme un chien qui retrouve la maison de son maître. Il pourrait bientôt se reposer et...prendre des vêtements....

Dans la joie et la précipitation, William attrapa la jeune fille avant de la porter, semblant bine se ficher de la proximité de leur deux corps, pour une fois.

« Accrochez vous !»

Il rit avant de filer en courant.

[HRPG: je viens de remarquer que mon texte, une fois mis sur le forum, a une présentation assez...étrange ! Désolé...]
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MessageSujet: Re: On joue à Chat ? [William]   On joue à Chat ? [William] Icon_minitimeJeu 3 Juin - 21:19

Visiblement mes paroles avaient détendu le canidé, ce qui me rassura. D’ailleurs, il m’encouragea à le suivre sur le chemin qui menait, je pense à sa demeure. Ce fut donc tout enjoué que je me mis à marcher en son sens. Malheureusement, le jeune homme se pris une branche dans le nez, plus affolée qu’amusée, je me précipitais en sa direction pour voir si tout allait bien. Il se tenait le nez, saignant, son sang sur ma chemise. Je frissonnais.

« Tout va bien William ? Laissez-moi voir s’il vous plait ! »

Mais le loup s’obstinait à poursuivre son chemin. Je comptais bien une fois arrivé à destination m’assurer que le cas de ce nez ensanglanté n’était pas si tragique qu’il n’y paraissait. J’essayais tant bien que mal de zieuter, tournant autour du garçon en m’appuyant de temps à autre sur la pointe des pieds ainsi que sur son épaule ou son bras pour qu’il me cède. Quelle malchance d’avoir un être aussi têtu que soi ! Enfin, c’était amusant dans le fond et je me serais bien permis…

Je m’arrête un instant, posant mon index sur mes lèvres. J’hésitais, devais-je le faire ? M’en voudrait-il si je venais à…le faire ? Je n’eus pas le temps de réflexion nécessaire, William sourit, il devait être content de pouvoir rentrer chez lui, d’ailleurs il m’attrapa pour me soulever du sol, me portant comme les dames, et bien que j’en fusse flattée, lorsqu’il me demanda de m’accrocher, mes pupilles se dilatèrent. La vitesse n’était pas mon fort tout autant que la gravité. J’avais extrêmement peur des hauteurs ! William n’était pas si grand et le fait que ce soit lui me rassura, je m’accrochais donc, le cœur battant en attendant qu’il me dépose.

Lorsqu’il le fit, ma tête s’était mise à tourner et je manquais à plusieurs reprise de tomber, ce pourquoi j’optais pour rester dans les bras du jeune homme en fermant les yeux. Mes joues s’étaient surement tintées de rouge, mais peu m’importait, je luttais contre l’envie de m’évanouir. Je ne suis pas une petite nature mais…je n’avais pas pour habitude d’être si…rapidement transportée ? Après quelques instants ainsi, j’ouvrais enfin les yeux, lentement, les pointant en direction des prunelles du loup avec un petit air désolé. Je me détachais de lui m’excusant d’un rire nerveux et d’une mince parole.


« h…hm…désolé ? Je…n’ai pas l’habitude d’être transportée..qui plus est si…vite ! »

Je repensais tout à coup à ce que j’aurais voulu faire, mais…maintenant, était-ce l’occasion ? Je ne pense pas. Alors, je regardais autour de moi et vis cette petite demeure. Une modeste petite maisonnette qui, même ayant des aspects bien étranges en comparaison de ces manoirs et autres monstruosité m’enivrait plus par la chaleur qu’elle dégageait que par l’ambiance si refroidissante des grandes maisons. J’eus un petit sourire, me tournant vers William en le prenant par la main, entremêlant mes doigts aux siens,

« Pouvez-vous me faire visiter ? »

Et tandis que je le tirais doucement par la main, plongée dans mes pensées, je me mis à produire un son étrange, faisant trembler jusque mon système respiratoire. Je me rendis compte un peu tard que j’étais en train de ronronner. Je cachais alors mon visage des yeux du jeune homme, légèrement embarrassée. Bien que je ne sois pas habituée à l’être, disons que le fait d’être si…animale me perturbait à tel point que même lorsque quelques moments ou personnes venaient à me plaire je me mettais à ronronner ! Plus d’intimité ni de moyen de le dissimuler…

« V…Veuillez m’excuser, je ne sais pas…pourquoi est ce que je ronronne c’est involontaire ! »

Je marquais une pause, le silence reprenant bien évidemment ses droits pendant que je cherchais comment détendre l’atmosphère de nouveau. Je me mordis la lèvre, puis, tout à coup me mis à sourire.

« V…vous devriez vous habiller non ? Je…commence à avoir un peu froid ! »

Il s’agissait d’une excuse, j’en étais consciente, mais j’espérais ne pas mettre mal à l’aise le jeune homme par la même occasion. Lorsque j’y repensais, son corps contre le mien lorsqu’il m’avait porté m’avait également touché, du fait que quelques minutes auparavant, le canidé semblait être plus distant à mon égard. Cette pensée me fit sourire et je ne remarquais pas que je lâchais la main du jeune homme en même temps que j’observais une petite armoire plus soignée que la plupart des meubles.

« Auriez vous besoin d’aide au ménage Mr Smith ? »

Ris-je, ayant trouvé enfin quelque chose à dire.
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MessageSujet: Re: On joue à Chat ? [William]   On joue à Chat ? [William] Icon_minitimeJeu 8 Juil - 15:09

La petite demoiselle sembla bien déboussolée après la course sur le dos du lycanthrope. William n'en fut d'ailleurs que plus confus, inquiet quant au fait d'avoir rendu la jeune fille malade. Aprèss tout, il n'avais pas vraiment demandé son avis à Kirara pour la prendre sur son dos et partir à toute vitesse. Eut-être était-elle vite malade avec ce genre de trajet ? La visage du jeune homme prit le même air que celui d'un canidé désolé d'avoir fait du mal à son maître.

« AH ! Je..Je suis désolé ! La prochaine j'irai moins vite !! »


Une vrai mine de chien battu ! Si il n'avait pas cette apparence humaine, on aurait juré voir un labrador couine au pied de celui qu'il aime le plus. A croire que William n'était pas un loup-garou pour rien. Disons que cette partie animal en lui était assez...présente...Même de jour.

La demoiselle, elle, semblant passer à autre chose, entremêla ses doigt à ceux du grand blond avant de lui lancer un des plus joli sourire que William et jamais vu et de lui demander d'une façon qui fut ma foie courtoise pour une fille chat en sous-vêtement ! C'est doc avec un grand plaisir que la créature acquiesça, reprenant son sourire digne d'un enfant et avança tranquillement en direction de son habitation, prêt à faire visité le petit todi qu'il possédé. Elle avait beau être petite, lugubre, humide, décrépite et...D'accord je vais m'arrêter là...Il l'aimer bien. Enfin, étend donné que c'était un des rares biens que le lycanthrope possédait...Bref ! Trêve de bavardage ! Il s'avança donc vers la petite maison qui était la sienne avant que son attention ne soit attiré vers une toute autre chose : un bruit...étrange...Non, pas le bruit que produisait son ventre quand il avait faim pensa william...C'était plutôt comme un ronronnement ! Et qui dit ronronnement dit chat ! Ce fut donc logique pour William que de se retourner vers le seul félin de l'assistance, les yeux rond, complètement surpris qu'un humain...enfin « humain »....puisse produire ce bruit.


« C'est vous qui faites ce bruit ?! » Dit-il, complètement dépourvu de tact...
« V…Veuillez m’excuser, je ne sais pas…pourquoi est ce que je ronronne c’est involontaire ! »


Voyant la gêne de Kirara, William ne put s'empêcher de sourire, essayant de faire comme si ronronner était chose normal, espérant que ses précédents propos n'avait pas blessé la demoiselle.

« Ce n'est rien ! Ne vous en faites pas ! »

Peu convaincu quant au fait que ses propos ai l'air sincère, le grand blond détourna le regard, se concentrant sur autre chose de sorte à ne pas voir un hypothétique regard perçant de la part de Kirara.

« V…vous devriez vous habiller non ? Je…commence à avoir un peu froid ! »

Ces quelques parole rappelèrent William à la réalité. Il regarda l'humanoïde, puis sont propre corps. Oui, il avait bel et bien oublié qu'il n'était vêtue que d'une chemise...

«ALLONS Y !!» Dit le lycanthrope en toute hâte avant de filer vers son ô combien humble demeur, allant cette fois-ci moins vite pour la jeune fille.

Les deux jeune gens pénétrèrent dans la maisonnette. On aurait dit que les mur avaient accumulé cent ans de poussière dans une si petite pièce...

« Auriez vous besoin d’aide au ménage Mr Smith ? »

William baissa la tête, consterné par un intérieur aussi sale que le sien.

« O....oui..........»
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MessageSujet: Re: On joue à Chat ? [William]   On joue à Chat ? [William] Icon_minitimeDim 11 Juil - 23:35

Mes sourires avaient l’air de plaire au jeune loup, qui se confondait en excuse de m’avoir fait tourner la tête ! Je ne pus qu’en rire, encerclant son cou de mes bras dans une étreinte chaleureuse, m’étant mise sur la pointe des pieds pour m’y œuvrer. Lorsque nous marchâmes normalement, sans vitesse surnaturelle, je pris grand soin d’entrelacer mes doigts au sien pour lui offrir un nouveau sourire. Le jeune homme était si gentil avec moi que je ne pouvais que lui exprimer mon extrême gratitude et pour se faire, je lui témoignais de toute ma confiance. Certes, je restais un chat et la méfiance faisait parti de moi, mais je m’efforçais tout simplement de l’ignorer.

Aussi, lorsque je me mis à ronronner, l’une des premières fois que cela m’arriver, je me mis à rougir, confuse ! Je ne vous dirais pas dans quel embarras j’étais ! Le pire drame qu’il puisse arriver à une jeune demoiselle était d’avoir ses petits bonheurs dévoilés par ce genre d’évènement ! Aussi changeais-je de sujet en disant que j’avais froid, simplement. Le silence repris ses droits et William m’assura que ce n’était pas grave, ce qui me rassurait, je dois bien l’avouer.

Mais malgré le silence qui pesait, William se mis à avancer un peu plus rapidement, tandis que je le suivais, ma main dans la sienne, pour grimper au sommet d’une colline, apercevant une modeste demeure. J’étais submergée par le charme de l’endroit. Mon caractère humain lui, aime l’aventure et ce genre d’endroit un peu lugubre qui deviennent de vrais petits foyers aussi chaleureux que la maison familiale lorsqu’on y regarde à deux fois. Cela dit, c’était tout autre chose d’être un chat en même temps puisque mon instinct animal m’hurlait de ne pas mettre un pied dans la maisonnette, ne supportant déjà pas la crasse et les milles et unes toiles d’araignées…

Lorsque j’entrais pour la première fois dans la maison, j’eus envie de rire, laissant mes premières impressions ce qui devait fortement gêner mon ami loup garou puisqu’il me répondit que oui, il avait effectivement besoin d’aide au ménage. Je souris, m’approchant de William avec un sourire malicieux pour finalement lui enlever le début de la chemise, pour l’encourager à aller prendre ses propres vêtements. J’étais d’humeur sadique alors…autant en profiter ! Mais je ne serais pas allée jusqu’au bout !


« Han, il n’y a pas que la maison qui ai besoin de nettoyage ! Allez donc vous changer, je dois laver cette chemise hm ? »

J’attendis donc sagement, trouvant une bassine d’eau parfaite ! Même si l’eau était un peu sale, j’avais de tres bonnes défenses naturelles ! Alors peu m’importe. J’avais grand besoin d’en savoir un peu plus sur le loup, mais également d’en apprendre sur mon nouvel état. J’étais une femme chat et qui mieux que William pouvait comprendre à quel point il était difficile de se présenter dans un village ? Je connais également les chasseurs et eux…je les déteste, alors quelqu’un qui me comprenait, enfin…j’étais comblée !

Lorsque le loup revint, je lui sauter dans les bras, l’étreignant de nouveau, puis j’observais son nez, posant mes mains sur ses joues en me mettant sur la pointe des pieds.


« Vous n’avez rien de cassé j’espère n’est ce pas ? »

Voyant notre proximité soudaine, je me mordis la lèvre pour finalement m’éloigner, essorer la robe et attendant tout simplement qu’elle sèche.

« Dites moi…William…vous vivez seul depuis longtemps ? Est-ce que…vous voudriez un peu de compagnie ? »

C’était une façon de dire que j’avais besoin d’un chez moi, bien sur, j’étais un peu gêné de demander ainsi, mais j’en avais réellement besoin. Du moins, le temps de me construire moi-même une petite demeure, qui sait, le loup et moi nous serions voisin ? Cette idée me fit sourire, après tout j’étais vraiment contente d’être tombé sur William, je le lui avais dit dès notre première rencontre d’ailleurs, mais je pense qu’il comprenait à présent à quel point je lui étais reconnaissante. J’aperçus un balai, dans une sorte de…placard ? Puis je souris, éternuant à cause de la poussière, mes pupilles se rétrécissant en voulant chopper un peu de poussière, je retombais finalement sur ce qui semblait être un lit de par mes mouvements quelques peu vifs avec mes mains.

« Dites moi William, si je vous aide à trouver à manger et que je fais le ménage…est ce que je pourrais rester cette nuit au moins ? »

Je me redressais, mettant mes mains derrière mon dos tandis que ma queue de chat s’amusait à chatouiller le nez du jeune homme, puisque j’étais sur quelques marches, elle n’avait aucune difficulté à s’agiter sous son nez ! J’en ris légèrement en le voyant faire, attendant sa réaction. Les chiens et les chats ne sont pas faits pour s’entendre, mais lorsqu’il s’agit de loup apparemment c’est une toute autre chose !
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