Children of the night
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Children of the night

...Will you survive ?...
 
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 Do you want to drink my blood, wolf ? [PV libre ^_^ 1 à 2 personnes maximum demandées.]

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Amu Hiroyuki


Amu Hiroyuki


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Localisation : Un couteau à la main, autour de ton joli cou (L)

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Do you want to drink my blood, wolf ?  [PV libre ^_^ 1 à 2 personnes maximum demandées.] Vide
MessageSujet: Do you want to drink my blood, wolf ? [PV libre ^_^ 1 à 2 personnes maximum demandées.]   Do you want to drink my blood, wolf ?  [PV libre ^_^ 1 à 2 personnes maximum demandées.] Icon_minitimeJeu 10 Juin - 23:04






Le soleil montre ses derniers rayons, avant de disparaître derrière les arbres du jardin fraîchement coupés. Les oiseaux arrêtent de chanter, et la chaleur de l’été va sans tarder être remplacée par la froideur de la nuit. Des domestiques se pressent d’allumer les bougies soigneusement mouchées disposées un peu partout dans le jardin. Bientôt, Sophie viendra frapper à ma porte, fermera la fenêtre que j’ai ouverte et me demandera de me lever, mon bain est prêt. Seulement, je suis déjà réveillée. Assise au bord de la fenêtre, je regarde la scène que la nature me présente. Ce sont ces tableaux-ci que je trouve les plus ravissants. Tableau dont on boit les couleurs, petit à petit. Je pousse un soupir lorsque des pas dans le couloir se font entendre.

« -Mademoiselle ? Puis-je entrer ?, dit une voix joyeuse et familière.
- Entrez ! Bonsoir, Sophie, comment allez vous ?, ai-je répondu avec un sourire. »

Sophie est une amie que je connais depuis ma venue au château. Elle vit ici avec son père, sa mère et son petit ami, tous moucheurs de bougies. Sophie est domestique, elle a vingt-deux ans, des cheveux châtains et s’occupe de moi comme d’une petite sœur.
Je m’approche d’elle pour embrasser son beau visage mate, puis me colle contre elle, le visage dans ses vêtements. J’aime sentir son odeur, la douceur de sa peau; aussi douce que celle d’une maman. Elle est toujours chaude, un rayon de soleil lorsqu‘elle vous prend dans les bras. Je sens sa main me caresser la tête. Un sourire de plaisir étire mes lèvres. Je chérie ces moments, je n’ai pas beaucoup de câlins ces temps-ci.

« -Ton bain est prêt, Amu, tu y vas ?, me dit-elle doucement.
-Mh…, ai-je marmonnée, la tête dans sa poitrine. »

Je sais bien que Sophie doit s‘en aller pour allumer le reste des bougies intérieurs, elle n’a pas vraiment le temps, ni de me faire des câlins, ni de m‘accompagner jusqu‘à la salle d‘eau. Cela me rend triste, et j’essaie tout en même temps de ne pas le montrer. Je pousse un second soupir, profitant du dernier instant, la dernière chaleur. Je sors de ses bras puis, sans me retourner, me dirige vers la froideur du couloir. Là, je suis la grande aile sud dite « ouverte »: ses murs ne sont que d’immenses baies vitrées de trois mètres de haut. La nature depuis ce couloir est magnifique -si vous le voyez de jour, évidemment-. C’est aussi celui-ci qui relient les bureaux, les salles d’eau et les chambres d’invitées -ainsi que la mienne -. Bien qu’à cause de ces fenêtres, il est impossible qu’il fasse plus de six degrés dans celui-ci.

J’avance à petit pas, les pieds nus marchant sur le carrelage glacé. Des bougies disposées ça et là éclairent d‘une faible lueur jaune. L’aura froide et obscure remplace la chaleur et la lumière. Je pose un pied après l’autre, doucement, le bras frottant contre le mur, claquant des dents, la peur de croiser un vampire dans le ventre. Ma chambre est réellement la seule pièce où je me sens en sécurité. Enfermée, je ne risque pas de me faire attaquer. Je force sur mes yeux pour mieux voir. Bientôt, j’arriverais à la salle d’eau. Je frissonne, ma petite robe de chambre blanche sur le dos.
Tout d’un coup, je crois voir une masse qui s’engage dans le couloir. Sa robe noire semble glisser sur le sol, avançant à vitesse constante. Je m’arrête aussitôt de marcher, la gorge nouée. L‘atmosphère devient pernicieuse, ce qui me fait deviner que la chose n‘est en aucun cas un humain. Je serre les dents et essaie de reprendre ma route le plus naturellement possible, mais je n‘arrive pas à aligner un pas. Même si je suis souvent confrontée au contacts des vampires, ils ont ce quelque chose de mauvais qui m’a toujours fait peur. Je détaille la chose dans son ensemble: la fine cape noir sur son dos, elle ralentit l’allure, s’arrêtant devant moi. Je ne vois pas son visage, et pourtant, son regard me transperce. On se fixe l’un l’autre, sa fine cape noir posée négligemment sur une légère chemise blanche, caractéristique du simple domestique. Ce qu’il fait là, je n’en ai aucune idée. Lui aussi doit se demander ce que je fais ici, moi, la petite humaine à demi-nue dans le domaine aux vampires. Il reste là, devant moi, sans bouger, me fixant. Enfin, je crois entrevoir un sourire amusé sur ses lèvres blanches. Une seconde plus tard, l’homme avait disparu.

Les battements de mon cœur résonnant dans mes oreilles, je presse le pas et agrippe la poignée de la porte au détour. Je toque trois fois, n’attend pas que l’on me réponde puis entre en vitesse. Les yeux au sol, les joues rouges, j’essaie d’oublier ce qui vient de se passer. Je ne fais pas attention à la décoration, déjà bien habituée à ce genre de lieux extraordinaires. La salle est ainsi couverte de marbre, du sol au plafond, qu‘il est assez dur de savoir combien il en a fallu pour couvrir toutes les façades de la pièce. Des jets d’eaux et de grandes plantes exotiques la décore. Il règne une chaleur fiévreuse, la grande baignoire occupant tout le centre. Ici aussi, des bougies ont été allumées.
Une femme se découpe dans les halos de lumière et vient à moi pour soulever ma robe et me déshabiller, pendant que deux autres sont occupées à remplir de lait d’amande dilué la grande baignoire. Lorsqu’elles ont terminées, je m’approche timidement de la grande cuve, trempe un pied dans le liquide tiède, pour enfin m’y plonger complètement. La chaleur est agréable, et je me détends peu à peu. Je tripotte mes cheveux à mi-doigts, agréable au toucher lorsqu’ils sont sous l’eau. Je profite de ces quelques instants pour oublier.
Vite, une des servantes me demande de me mettre debout pour qu’elle puisse me laver. Je n’aime vraiment pas lorsque l’on me lave, mais il faut croire que les vampires sont d’énormes fainéants, et préfèrent être laver par quelque un d’autre qu’eux mêmes. Même si je ne devrais pas être gênée, je m’exécute le rouge aux joues. Elle me laisse ensuite me recoucher et sort de la pièce. Je croise les bras autour des genoux et plonge la tête sous l’eau. Mes yeux se perdent dans les verrières étrangement éclairées d’une couleur mielleuse. En fin de compte, je suis souvent seule.

Plus tard, elles vinrent de nouveau à la salle, me séchèrent et, sans explications, m’habillèrent d’une superbe robe fourreau blanche. Je fus emmenée à la cuisine où je pris un maigre déjeuner composé de tranches de pain, de confiture, de fruits et de lait. La maîtresse de maison m’ordonna de bien faire attention à ne pas tacher la robe, ce qui me donnait un mauvais pressentiment quant à l‘activité de la soirée. Pourtant, je fus ramenée à ma chambre et dus y rester une bonne partie de la nuit sans que personne ne vint me voir. J’oubliais donc vite l’idée qui avait germer dans ma tête et m’occupai comme je le pouvais. Ma tête dans un tiroir, plusieurs rubans jonchant le sol, une servante frappa à ma porte et me prévint que les maîtres voulaient me voir dans le hall. Il fallait que je descende tout de suite, ce que je fis.

Lorsque je fus arrivée, c’est avec une absence d’émotions que m'accueillie sa chère et tendre épouse. Elle me regardait du haut des escaliers de marbre, le corps rigide, inflexible, le peu de lumière projetée sur les murs de la pièce rendant la scène encore plus sombre qu’elle ne pouvait l’être Elle fit rien, ne bougea pas pendant quelques instants, puis me parla d’une voix insupportablement douce. Magnétique. Une voix de vampire.

« Amu, nous sortons. Nous sommes invités par un ami proche, et vous nous accompagnerez. Allez demander à une femme de chambre de vous apporter une veste et une paire de chaussures. »
Bien qu’elle parla d’une voix distincte et lente, je n’eus pas le temps de la contredire ou de manifester mon désaccord que des pas lourds se firent entendre dans le couloir.
« -Croyez vous réellement qu’une veste sera nécessaire ?, demanda une voix grave et froide. »

Mon regard balaya l’homme au feutre. Celui-ci était imposant, d’une grande beauté malgré son grand âge, son corps représentant parfaitement son caractère: dur et glacial. Il me regarda du bout des yeux, tout en semblant me dire de me dépêcher. Sa femme ne répondit pas, se contentant de le fixer de son visage inexpressif. Je lui lançais un regard aussi haineux que je pus. Puis je partis sans dire mot, m’arrangea pour avoir une bonne paire de souliers et un manteau chaud , tout ceci en prenant mon temps.

~~

Comme tout les trajets fait avec les époux Guildson, celui-ci se fit en silence. Personne ne s‘adressa la parole, personne ne se regarda. L’homme gardait un œil au dehors, semblant surveiller les conducteurs, guettant le moindre geste déplaisant. Quant à la femme, celle-ci fixait le par terre sans bouger ni réagir aux bougonnements de son mari. Elle semblait perdue dans ses pensées, toujours inanimée. Moi, je regardais par la fenêtre de la calèche, la main sur le rideau noir; rêvant de la vie des humais qui, eux, ne savent rien sur les monstres du monde, qui ne connaisse pas le danger qui rode dans cette banale voiture.

Tout d’un coup, la calèche s’arrêta dans un crissement de gravier et de hennissements. Le choc me fit tomber de mon siège, les mains en avant, les genoux tapant contre le parquet. Aïe ! Sonnée, j’essayai de reprendre mes esprits. Que s’est-il passé ? Je tournai la tête vers le côté, m’attendant à voir une personne. Mais, non. Un instant après et je me retrouvais déjà seule dans la coche! Où sont-ils passés ? La porte était entrouverte, pourtant, je ne l‘avais pas entendu, tout comme je n’avais pas entendu ces vampires sortir ! Avec un peu de mal, je réussis à me relever et sortis la tête dehors. Pas un homme -tout au moins- à l’horizon. Non mais quoi ? Je posais un pied par terre prudemment, et remarqua que même les cochers étaient absents. Disparus ! Volatilisés ! Rien qu’à penser à ce qui avait pu leur arriver, mon sang se glaça dans mes veines. Je sentis ma gorge se nouer, et je tentai tant bien que mal de ne pas céder à la panique et aux larmes.


Plus les minutes et les minutes passaient, et plus ma peur s’accroissait. J’étais seule dans une diligence, sur une route déserte, et ces foutus vampires ne revenaient pas. Machinalement, je grattais le siège où je m’étais rassise, et écoutais le silence. Auraient-ils oublié ma présence ? Ça serait fort probable, vu l’attention qu’ils me portaient. Enfin, ils m’en portaient assez pour vouloir m’emmener à cette fichue invitation. A croire qu’ils pourraient le faire exprès. Pourquoi ne rappliquaient-ils pas ? Mon corps se raidissaient à chacune de ces questions. Non, je n’étais pas tranquille. Mais lorsque des pas martelant le sol se firent entendre, je tendis
la tête pour voir qui arrivait enfin.





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