Sans arrières pensées [Elizabeth]

J'étais encore en train d'aller par-ci, par là, un sourire radieux et qui plus est hypocrite accroché aux lèvres simplement pour faire valoir mon image angélique d'écrivain modèle. Non pas que cela me déplaisait de jouer un rôle étant donné que je m'y étais pris depuis ma plus tendre enfance, il était de mon devoir de dissimuler ma véritable nature aux autres espèces de cette planète. Aussi, je m'attardais à regarder les vitrines emplies de livres, essayant d'y percevoir autre chose que ces essais minables. Aucun ne traitait d'autre sujet que l'homme lui-même. Pathétique d'être aussi imbu de sa propre race ! Vraiment, il fallait être fou pour ne pas se rendre compte que chacun, les buveurs de sang comme moi compris, était vulnérable face à d'autres espèces. Encore que les vampires sont plus puissants, mais pas non plus immortels à jamais.

Quoi qu'il en soit, je n'étais pas venu en ville pour me rassasier aujourd'hui. Je venais simplement faire du repérage, tout comme certains notent dans un coin de leurs cerveaux les noms de magasins dans lesquels ils ont vu un objet intéressant, je gravais dans ma mémoire l'image et l'odeur sucrée de potentiels repas humains. Toute cette foule qui envahissait les rues les fins de semaines était réellement perturbante, je ne m'y ferais jamais. Non pas parce que je ne me contrôlais plus, mais simplement parce que beaucoup de nouveaux vampires faisaient l'erreur de se montrer. Tiens, en parlant d'erreur de la nature, voici quelques journalistes, venant m'interroger sur mon dernier livre et la raison de ma venue en ces lieux avec autant de monde.

"Et bien, pour ce qui est de mon dernier ouvrage, Les qualités humaines, je ne vous révèlerai qu'une seule chose : il y en a très peu. Je suis l'un de ceux qui voient en l'homme énormément de qualités qui s'avèrent au final minimes en comparaison de l'homme parfait, n'existant que dans les ouvrages fictifs bien sur. Concernant ma venue ici, je suis simplement arrivé sur le marché en suivant le mouvement, m'arrêtant de temps à autre pour zieuter quelques objets attrayants. Si vous le permettez, je voudrais bien finir mes courses, le temps m'est précieux et la patience n'est pas mon fort. Au revoir messieurs."

Tout en les saluant, j'entrais dans la première boutique sur ma droite, coïncidence ou non, il s'agissait d'une bibliothèque que je connaissais parfaitement. The British Library. Un endroit charmant ou le calme règne en maître et les oeuvres littéraires jugent par leurs contenus aux ressources infinies pour tout écrivain de qualité. Elle est immensément grande, quiconque dirait qu'il est dérangé par la multitude de personnages y défilant serait totalement imprudent en ce siècle reluisant de connaissance et châtiant sévèrement les maladresses. Profitant de cette occasion, je marchais tranquillement à pas lent sur la moquette quelque peu humide à cause du ciel grisâtre et des quelques gouttes qui en tombaient. Le fait d'être à l'intérieur était quelque chose de plus rassurant lorsqu'on sait que dehors, une multitude de situation peuvent se passer. Mais encore une fois, l'erreur humaine de se croire en sécurité alors que l'on est enfermé entre quatre murs, tout au moins, était totalement stupide.

En outre, je parcourais les galeries calmement alors que mon humeur me disait de rentrer tellement la bêtise suintait de ce bâtiment. J'entendais des murmures, je sentais des regards me pourchasser, pour quelle raison ? La plupart parlaient pour ne rien dire ou pour paraître plus intelligent et intégrer à cette société prônant la connaissance. D'autres faisaient des commentaires désobligeant et encore là bas, dans un coin juste à ma droite, voila que les étudiants avides de savoir s'évertuaient à faire comme leurs modèles à peine plus vieux qu'eux qui ne savaient pour la plupart pas quoi faire si l'on ne leur donnait pas d'ordre. Je laissais échapper un soupire malgré moi, fouillant un peu plus dans la galerie des sciences fictions. Malgré ce que je venais de dire, totalement paradoxale à ce que je pensais en réalité, les fictions révèlent plus d'éléments sur le caractère d'un homme qu'un roman ou une étude sur lui-même.

Cela faisait déjà plus d'une heure que la jeune fille venait de quitter son domicile, elle déambulait dans les rues à la recherche de quelques librairies ayant une de ces histoires morbides qu' Elizabeth aime tant. Londres était vraiment une grande ville, il ne fallut pas plus de dix minutes à la jeune fille pour se perdre dans la foule, les rues étaient noires de monde, comme le ciel d'ailleurs .... De gros nuages noirs cachaient le soleil faisant perler quelques gouttes de leur masse cotonneuse.

Elizabeth s'arrêta finalement devant un bâtiment qui ressemblait fort à une librairie. Elle avait vu just, Elizabeth se trouvait devant la British Library. L'écossaise posa ses mains sur les lourdes portes qui meneraient au paradis du livre, elle écarta grandement celles-ci et entra finalement. La masse était moins importante que dans la rue, le silence régnait comme il se doit dans un tel endroit. Elizabeth ne savait par ou comencer, aller à l'étage ou tout simplement voir tous les rayons un par un ? Elle choisit la deuxième option, érrant entre les étagères remplies de bouquins d'ecrivains narturalistes ou d'ouvrages scientifiques. Cette section ne l'intéressait pas, la jeune fille cherchait des livres parlant de bêtes légendaires, un livre où l'on pouvait s'échapper de la dure vérité, un monde d'imagination et non celui où elle se trouvait coincée ...Bien que ces livres ne soient pas non plus d'une gaité hors du commun ...

Elizabeth atteingnit bientôt le bout du bâtiment que le rayon ne se profilait pas, elle croisait de moins en moins de monde. Elle arriva finalement à l'endroit tant attendu. Il n'y avait que deux ou trois personnes pas plus, la fiction n'intéresse plus personne maintenant et la jeune fille trouvait sa fort triste. L'écossaise aperçut un jeune homme bien étrange, cependant ce visage lui rappelait quelque chose ..Rien à faire elle ne savait pas où elle avait bien pu le voir, tant pis elle devait s'être trompé. Elle s'approcha tout de même de l'homme, il arborait une chevelure aussi sombre que celle d'Elizabeth et avait un rictus ferme. C'est quelque peut sceptique que la jeune fille osa adresser la parole au jeune inconnu.

-e-excusez moi , j'a-ai l'impression de vous avoir déjà vu , je me trompe peut-être ??

Peut-être que le jeune inconnu pourrait lui conseiller au passage quelques ouvrages sur des histoires de vampire ou de créatures en tout genre. Elizabeth était très gênée sa facette gênée venait de se réveiller, le rouge monta aux joues de la jeune écossaise.

-v-veuillez m'excuser! Je me suis surement trompée !

Elizabeth voulu rebrousser chemin , mais une des rares personne qui se trouvait dans le rayon la heurta, sur le coup la jeune fille lâcha tout ce qu'elle avait dans ses mains . Quand à l'homme qui venait de bousculer Elizabeth , il était parti sans dire mot laissant la jeune fille se depatouiller . L'humaine ramassa tous les livres qui se trouvaient dans son sac , tous les ouvrages avez des noms comme " le loup-garou de Londres " ou bien "le fantome du manoir" et "Dracula" un livre qui venait de sortir , l'auteur était un jeune irlandais nommé Bram Stoker[

Plongé Dans ces oeuvres inintéressantes dont j'avais fait l'emprunt pour la plupart, je ne remarquais pas tout de suite la jeune femme qui se dirigeait vers moi. En même temps, qui pourrait lever les yeux d'un résumé aussi envoutant que celui du Dracula de Bram Stocker ? Ironie bien sûr, je n'avais nullement besoin de le lire, les doutes des humains me feront toujours rire avec une froideur et une satisfaction qui ferait envie à tous les cinéastes amateurs de science fiction. Malheureusement pour moi, ceux qui lisent de telles oeuvres aiment à me comparer au personnage. Foutaise ! Ai-je réellement l'air d'un Dracula ? Ne suis-je pas un véritable vampire ? Cette insulte bien que froissante en mon fort intérieur ne m'atteignait pas plus que cela. Aussi, je finis par lever les yeux à l'entente d'une voix féminine s'adressant à moi.

Celle-ci appartenait à une délicieuse créature, envoutante également avec une peau semblable à la porcelaine, douce et attirante simplement par le regard. Les cheveux noirs corbeaux de cette jeune inconnue me rappelaient fortement les miens, cependant plus longs. Ses yeux clairs, d'une couleur presque or m'attiraient plus que tout, je ressentais qu'elle n'était pas une buveuse de sang cependant elle en avait tout l'air. Quiconque aurait pensé qu'elle le soit aurait pu lui éviter une mort certaine. Aussi, j'écoutais attentivement les paroles qu'elle prononçait timidement. Un grand sourire naquit sur mon visage et un air chaleureux s'y greffa. Serait-ce possible que ma soif l'emporte sur ma raison cette fois-ci ? Ou bien que je prenne le risque d'en faire ma proie ? Je me tus lorsqu'un jeune ingrat passa un peu trop près et la renversa, je vis au sol des ouvrages concernant les créatures de la nuit. Aussi, celui que je tenais entre les doigts. Je m'abaissais à son niveau pour l'aider à ramasser le contenu renversé de son sac et les lui remit en main en l'aidant à se relever.

"Enchanté. Vous ne vous êtes pas trompé, je suis écrivain. Pour ce qui est des oeuvres que vous tenez, très bon choix ! Il est dommage de constater que la fiction est de moins en moins abordée, ce sont de loin les meilleurs récits."

Un nouveau sourire charmeur et le tour était joué. Ses joues s'enflammaient presque de par mon simple sourire. Je voulais la mettre à la fois à l'aise et dans l'embarras, après tout, les jeunes femmes aiment être abordées de cette manière, cependant déteste entendre leur coeur battre un peu plus vite. Pour ce qui est de mon opinion, j'appréciais fortement cette douce mélodie qui était le signe que ma victime serait en partie consciente lorsque je la mordrais. Qui plus est, une adoratrice du surnaturel, celle-ci sera servie ! Mais patience, autant la mettre en confiance avant de commettre l'acte irréparable. J'avais pour projet de la tester et si par chance elle venait à accomplir avec succès chaque obstacle que je prendrais soin de mettre sur son chemin, alors je lui laisserais la vie, ou plutôt, l'honneur de vivre éternellement. Un si bel être, se serait du gâchis d'absorber son liquide vitale et de laisser pourrir ce corps ravissant auprès de misérables cadavres déjà rongés par la cupidité.

Je finis par reprendre la conversation à temps, il n'est peut-être pas nécessaire de rappeler que les vampires réfléchissent dix fois plus vite si ce n'est plus que les humains, soit, le temps que je pense à tout cela, il ne s'était écoulé qu'un quart de seconde. Je fis semblant de rire franchement de cette maladresse apparente et récolta un livre, non pas au hasard, simplement pour voir la réaction de la belle qui s'offrait à mes yeux en ce moment présent. Inutile de dire que sa surprise n'en était pas moindre. Elle devait être ravie de rencontrer un auteur et de plus, un auteur qui appréciait et arborait le même cheminement de pensée qu'elle. Certes, je suis un hypocrite, mais lorsqu'on considère que ce siècle consacre plus de temps aux apparences qu'au mental, je m'intègre parfaitement. Aussi, je ne dis pas entièrement ce qui est contraire à mes raisonnements, puisque la fiction comme je l'ai déjà dit est beaucoup plus attrayante que la philosophie ou encore les ouvrages scientifiques.

Le jeune inconnu s'approcha de la jeune écossaise, il s'accroupit pour se mettre à son niveau et aida Elizabeth à ramasser ce qui venait malencontreusement de tomber de son sac .

L'écossaise ne s'était pas trompée pour une fois, le jeune homme qui se tenait quelques minutes auparavant devant elle était écrivain, un écrivain qui aime le surnaturel qui plus est ! Son visage commença àprendre des traits chaleureux et ses lèvres commencèrent à articuler quelques mots.

-Enchanté. Vous ne vous êtes pas trompé, je suis écrivain. Pour ce qui est des oeuvres que vous tenez, très bon choix ! Il est dommage de constater que la fiction est de moins en moins abordée, ce sont de loin les meilleurs récits.

La jeune fille sentit le rouge monter à ses joues, un mélange de gêne et d'envoutement la parcourait. Un nouveau sourire charmeur vint se graver sur le visage du jeune homme. En plus d'avoir un physique angélique, l'écrivain partageait les gôuts d'Elizabth ce qui lui parut un soulagement quand on voyait le nombre de personne qui aimaient le surnaturel a Londre.

- E-enchantée je m'appelle Elizabeth , veuillez pardonner ma gaucherie . C'est gentil de votre part de bien vouloir m'aider .

L'écossaise détournait le regard pour éviter de montrer le rouge de ses joues à son interlocuteur. Elle remit les quelques livres qui traînaient encore sur le sol dans son sac et se releva comme à son habitude d'un geste fluide et vif. Un sourire vint se déposer sur les lèvres de Elizabeth, c'était une sorte de remerciement. Des employés du magasin venaient faire le tour des rayons pour avertir de la fermeture de la bibliothèque, si elle n'avait pas entendu ce signale la jeune fille aurait pu passer la nuit ici en lisant les ouvrages qui se situaient dans ses vieilles étagères d'acajou. Elle prit le livre et le plaqua contre sa poitrine de façon à ne pas perdre le précieux objet.

- Accepteriez vous de m'accompagner jusqu'à la sortie ?

Elizabeth n'osait pas regarder le jeune homme , il avait été déjà dificile de le demander alors si en plus elle devait croiser le regard de l'écrivain ...L'humaine saisit son manteau et l'enfila rapidement .

- vo-vous n'êtes pas obliger d'accepter ^^'

Elizabeth se dirigea vers le contoir posa son livre dessus , le vendeur la dévisagea d'abord en voyant le titre de l'oeuvre puis lui dit le montant de l'emprunt . L'écossaise tenait victorieusement son livre , elle pourrait surement le dévorer le soir venu . Elle frissonnerait surement dans sa chambre de bonne en lisant les quelques pages où la jeune vierge se fait vider de son liquide vitale . Elle jeta un dernier regard derrière elle pour voir ce que faisait le grand brun . Ses yeux dorés ne croisèrent le regard émeraude du jeune homme une dizaine de seconde avant que celle-ci ne baisse le sien trop gênée.

La jeune femme se présenta à la suite de ma réplique. Elle était ravissante et apparemment, me faisait confiance en tant qu'écrivain. J'étais flatté par ce comportement mais à la fois intrigué, il n'était sans doute pas possible, dans le cas ou je la transformerais en créature de la nuit qu'elle conserve ce même trait de caractère innocent. Aussi, je décidais de la laisser poursuivre ses pensées tandis que je lui mettais le livre gentiment sous les yeux après qu'elle m'ait remercié de ma pseudo gentillesse. Pauvre enfant, ne sachant même pas ce qui l'attend, dans l'un des cas la mort et dans l'autre la jouissance de l'immortalité. En même temps, j'avais hâte de voir sa réaction face à un évènement tout droit surgit des imaginations les plus folles se produire sous ses yeux.

"Tenez, voici The Vampyre de Monsieur John Polidori, écrit en ce début d'année. Il me semble que cela pourrait vous plaire. Suis-je bête. Je m'appelle Andrew Black. Je préfère me présenter, trouvant qu'il est plus naturel de le faire plutôt que d'être hautain et de se prendre pour le roi du monde alors que l'on écrit simplement. Enchanté également de vous connaître."

Toujours avec ce sourire mi amusé, mi charmeur, je jouais avec cette victime plus qu’alléchante comme un Don Juan s’amuserait avec une dame pour conquérir son cœur. Avec toute l’habilité dont je pouvais être capable, je finis par ajouter avec une once de doute encrée sur le visage blanc qui me servait d’appas :

"En toute sincérité, croyez-vous à ce qui est dit la dedans ? Question qui peut vous paraitre futile mais qui me semble adéquat lorsqu’on voit la multitude de personnes qui préfèrent se laisser berner par la science humaine que par les vérités cachées dans les fictions. "

Tout en lui posant cette question, l’une des employées avertit de la fermeture de l’immense bibliothèque. Avec une moue gênée, qui n’osa même pas me regarder, Elizabeth me proposa de l’accompagner jusqu’à la sortie. Ce fut en acquiesçant que je lui répondis. Bien sur, elle devait passer par le comptoir pour pouvoir payer, mais en lançant simplement un regard plein de tendresse et d’amusement à la jeune femme qui se situait derrière, la belle femme aux cheveux ébène pu passer sans même payer, lui assurant que c’était pour moi. Elle devait être plus que mal à l’aise et cela, je le trouvais particulièrement adorable, même si elle n’était qu’humaine, je devais avouer que son charme ne me laissait pas indifférent, et puis cette odeur sucrée qui s’échapper de sa chevelure ne faisait qu’accentuer mon désir de la mordre. Mais patience, je le ferais plus tard, bien plus tard lorsqu’elle m’accordera une confiance aveugle. J’irais même jusqu’à jouer les amoureux, bien que sa ne soit pas difficile pour moi de me trouver dans cette situation surtout lorsqu’il s’agit d’une attirante jeune femme sur tous les points. Belle, intelligente rien qu’en voyant qu’elle conserve quelques doutes concernant une autre race proche des humains et d’un goût qui pourrait mettre l’eau à la bouche de n’importe quel vampire. En étant proche d’elle ainsi, je montrais à mes semblables qu’elle était ma proie, personne ne risquait de me la prendre et qui plus est je la surveillerais.

Aussi, je lui proposais mon bras pour sortir, ayant prévu la pluie, je sortis un parapluie qui jusqu’ici m’avait servit de cane, pour nous abriter tout deux. Je regardais ma jeune amie, la tête penchée pour lui rappeler qu’elle ne m’avait pas répondu, et par la même occasion lui demander où elle désirait se rendre. Je savais qu’elle ne ferait pas confiance à un inconnu, mais peut être à un écrivain célèbre ? Me dévoilera-t-elle sa résidence ? Ou bien devrais-je la suivre à l’odeur ? Après tout, peu devait m’importer, mais il s’agissait d’un teste. Le premier. Si elle était assez naïve pour me montrer sa demeure sans me connaître avant, alors je la mordrais pour mon bon plaisir si j’en suis capable. La douce rythmique de ses battements de cœur m’enivrait à tel point que je serais bien capable de changer d’option. En effet, deux solutions s’étaient offertes à moi, soit la mordre et la tuer, soit la mordre et la rendre mienne. Mais…plus le temps s’écoulait à ses cotés, plus je la désirais en temps que vampire.

Le beau jeune homme venait de décliner son nom , Andrew Black , le jeune homme fut très modeste quand il parla d'un de ses camarade écrivain John Polidori , ecrivain d'un ouvrage parlant d'histoire vampirique .

-Tenait, voici The Vampyre de Monsieur John Polidori, écrit en ce début d’année. Il me semble que cela pourrait vous plaire. oSuis-je bête. Je m’appelle Andrew Black. Je préfère me présenter, trouvant qu’il est plus naturel de le faire plutôt que d’être hautain et de se prendre pour le roi du monde alors que l’on écrit simplement. Enchanté également de vous connaître.

Andrew gardait toujours ce sourir charmant accroché a son visage , ce qui le rendait bien plus agréable que lorsque Elizabeth l'avait aperçu dans les rayon poussièreux de science fiction . Mais son rictus changea soudainement , un peu de doutte venait s'accrochait aux expressions divines du brun .

-En toute sincérité, croyez-vous à ce qui est dit la dedans ? Question qui peut vous paraitre futile mais qui me semble adéquat lorsqu’on voit la multitude de personnes qui préfèrent se laisser berner par la science humaine que par les vérités cachées dans les fictions.

Je ne lui avait pas tout de suite repondu , reflechissant à la reponse qu'il
vallait mieu employé , recherchent minucieusement les mts à utiliser . C'est en gentleman que le jeune homme paya le livre , l'écossaise fut quelque peu génée par l'acte de gentilesse que venait de faire Andrew. Elizabeth observait son interlocuteur , son regard était posé sur les traits magnifiquement dessiné de l'écrivain , des yeux verres venant faire contraste avec ses cheveux noir corbeu et sa peau blanche tout comme celle de la jeune fille . L'humaine posa encore ses main frêles sur les lourde porte de l'entrée . Andrew en chevalier servant lui proposa son bras pour sortir et c'est non sans que ses joue lui brulent que Elizabeth accepta , il sortit ensuite un parapluie pour les protéger des intempéries . L'écrivain regarder la jeune londonienne la tête penchée attendant une reponse à la question qu'il avait formulé l'orsqu'ils étaient encore dans la British Library.

-eh bien ... On ne peut pas vraiment dire que je croit en l'éxistence des vampire mais j'éspère qu'ils existent quelques par , le monde d'aujourd'hui doit bien être fait des quelques de ces légendes .

Quelques secondes passèrent puis le jeune homme finit par lui demander où elle voulait se rendre . Elizabeth hésita un instant ne sachant pas vraiment si il fallait qu'elle devoila le lieu où elle habitait à un homme qu'elle venait tout juste de rencontrer . Mais après tout White Chapel ne pouvait pas être plus dangereux .

- Je ne sais pas si je devrais vraiment vous le dire mais bon ... J'habite à White Chapel..

La fin de la phrase fut prèsque inaudible tant la jeune fille était génée de dire qu'elle vivait dans un quartier aussi mal famé que White Chapel de plus à un écrivain . Et quelle honte aurait été de parler de sa petite chambre de bonne où elle logeait . Elizabeth continua de marché la tête base honteuse de ce qu'elle venait de révéler , etait-ce le fait d'avoir dit ou elle habitai a un inconnu ? Ou bien juste de parlait du quartier où elle habitait ?

Hésitant faussement, je lui posais la question qui m’intéressait fortement, et pourtant sur mon visage, nul ne pourrait prétendre que je suis attaché à chaque réponse de mon interlocutrice. Peu importe, je me réjouissais paisiblement de mes atouts de buveur de sang tout en écoutant la demoiselle, croyant toujours à mon humanité. Elle me répondit humblement, et quelle ne fut pas ma surprise quant j’ouïs que la créature infâme que je suis, en plus d’en être fier, serait tout à fait satisfaisant pour l’humaine fragile sous mes yeux. Alors comme ça, j’avais vu en ce misérable objet une différence avec les autres ? Où avais-je la tête ? Cependant, elle n’y croyait que parcellement, et mon humour quelque peu déplacé m’ordonnait presque de lui montrer ce qu’étais un vampire. Si je ne conservait pas mon sang froid, sans mauvais jeu de mots, je me serais permis de lui apprendre comme j’aimerais le faire avec tous ces ignorants que le monde est hostile et que souvent les légendes révèlent de bien vilaines choses.

Nous sortîmes ensuite, protégés par mon parapluie, je lui rendis son livre et demanda ou je devais la conduire. Inutile de répondre sur la précédente réflexion que j’avais menée sur les créatures dites légendaires par ces humanoïdes incrédules, ma déception était si grande que je n’osais même plus la considérer comme une proie. Cependant, mon intérêt pour cette jeune femme se raviva lorsque pour la première fois elle daigna se montrer méfiante. Encore, le doute s’immisçait en moi de part le comportement qui en suivit. Avait-elle prononcé plus faiblement le nom de son lieu d’habitation par simple peur que je ne sois mal intentionné ? Ou tout simplement parce que cet endroit était particulier par la crainte que le peuple en a tant il connait la réputation de sa violence ? Je souris aimablement, toujours courtois malgré les circonstances. Je nous stoppais en pleine rue, tournant mon visage noble vers les prunelles sombres de ma compagne, non pas pour l’effrayer, mais plutôt pour ajouter une touche plus rassurante à l’image qu’elle se faisait de moi.

"Nous marchons, mais…en toute confidence, je ne sais où me diriger. Malgré cela, vous laisser seule serait une fatale erreur, la nuit commence à défiler et dieu seul sait ce qu’il peut arriver à une aussi jolie jeune femme que vous ma chère Elizabeth. De plus, je vous pris de m’excuser pour mon comportement médiocre d’il y a quelques instants, je n’ais pas entretenu le débat sur les vampires. Permettez-moi de vous répondre; pour ma part, en supposant que ces étranges spécimens existent, je pense qu’il serait plus judicieux de ne pas les vénérer. À vrai dire, ils se révèleraient plutôt dangereux, même s’ils seraient attirants vu les descriptions faites."

En répondant cela, je mettais l’accent sur la méfiance, toujours et encore. Non en plus j’avais remarqué avec quels yeux elle me regardait, mais j’en avais fait référence en répondant à mes précédentes réflexions. Bien sur, cela restait implicite, ce qui, j’espérais fortement serait découvert par Elizabeth. En ce qui concerne cette supposition, tout cela, bien entendu pour que l’on ne puisse m’accuser de vampirisme, je ne tenais pas à perdre mes proies dans les parages ni mon statut social après tant d’années d’efforts. Pour finir, j’avais parlé en début de parole de la raccompagner, la complimenter était une idée ingénieuse puisqu’elle me permettait de la faire douter sur chaque phrase, voir même chaque mot que j’employais. D’ailleurs, en supposant qu’elle ait remarqué mon registre de langage, elle devait se douter que je n’étais pas aussi ordinaire que l’on pourrait le croire. Même si je suis écrivain, je reste tout de même bien distinct de mes contemporains par mon éloquence et mon être tout entier. La petite ingénue tentera-t-elle d’en savoir plus ? Se serait bien dangereux pour elle, mais tellement excitant pour ma part que je souhaitais de tout mon cœur qu’elle ne m’échappe. En effet, perdre une jeune femme aussi pure et avec laquelle j’avais pu parler plus d’une heure sans qu’elle ne me dévoue une confiance aveugle était fort rare, j’appréciais chaque minutes passées avec cette insignifiante créature et pourtant d’un apport intellectuel dont j’avais le plus besoin en cette période de ma longue vie.

Le fait qu’elle croit aux buveurs de sang était une bénédiction puisqu’elle serait capable d’apprécier la morsure mortelle que je lui infligerais de mes propres canines tout comme elle pourrait le refuser, se délectant de ma présence. Aussi imprévisible soit l’avenir, j’avais bien des projets en tête pour laisser quiconque me dérober cette précieuse petite merveille d’humaine. Je ressentais pour la première fois en quatre siècles d’existence plus cinq années des plus ennuyeuse, le besoin de m’approprier une proie, de la choyer le plus possible avant de lui infliger le délice suprême de la mort.

Les deux jeunes gens marchaient tranquilement dans les rues de Londres qui se vidaient comme l'astre de feu qui commençait à décliner à l'horizon . Le brun semblait toujours aussi rayonnant , suivit par Elizabth qui elle se faisait plutôt petite à coté d'une telle beauté . La pluie s'était intensifiée , les gouttes frappaient durement le parapluie couleur nuit d' Andrew .
L'enfant de la nuit s'arrêta au milieu de la rue , tournant son visage vers la brunette . Son regard semblait rassurant , mais Elizabeth restait tout de même sur ses gardes comme on lui avait appris quelques années auparavant .

-Nous marchons, mais…en toute confidence, je ne sais où me diriger. Malgré cela, vous laisser seule serait une fatale erreur, la nuit commence à défiler et dieu seul sait ce qu’il peut arriver à une aussi jolie jeune femme que vous ma chère Elizabeth. De plus, je vous pris de m’excuser pour mon comportement médiocre d’il y a quelques instants, je n’ais pas entretenu le débat sur les vampires. Permettez-moi de vous répondre; pour ma part, en supposant que ces étranges spécimens existent, je pense qu’il serait plus judicieux de ne pas les vénérer. À vrai dire, ils se révèleraient plutôt dangereux, même s’ils seraient attirants vu les descriptions faites.

Elizabeth avait presque oublié le debat de tout à l'heure , le jeune homme avait repondit poliment à son point de vue . Quand à la première chose qu'il avait prononcé , l'humaine réfléchit quelque peu , fallait-il faire confiance à Andrew ? Après tout elle ne le connaissait depuis à peine quelques heures . Sa mère lui répétait sans cesse qu'il fallait se méfier des hommes ,surtout s'ils sont charmants . Cependant Andrew semblait inquiet à l'idée de laisser rentrer seule Elizabeth , cette dérnière rougit en entendant le terme " jolie jeune femme " , il semblait sincère mais l'était il vraiment ?

-Je ne vous prend pas pour un fou loin de la cette idée mais....Puis-je vous faire confiance en vous montrant le lieu où je vis ?

La jeune Londonienne posa ses frêles mains sur sa bouche , après tant de gentillesse comment avait-elle pu parler de la sorte à l'écrivain ? Cependant elle réouvrit la bouche pour continuer le debat .

-Faut-il encore que j'en rencontre un....Vous en êtes un vous ?

La jeune fille rit , sa question était bien sûr ironique , elle ne pensait pas rencontrer de vampires , en tout cas elle n'espérait pas en croiser un . Bien que la thèse du vampire fut possible pour Andrew etant donné sa grande beauté , la jeune fille préférait ignorer toutes ces pensées stupides . Elizabeth continua à marcher , pensant que Andrew ne serait pas assez fou pour la suivre dans ces dangereuses rues mal famées que sont celles du quartier de White Chapel . Après tout les récentes histoires de Jack the Ripper en avaient effrayé plus d'un , ce sordide personnage qui évantrait les femmes de joie de ces bas quartiers . Comme à son habitude Elizabeth empruntait les allées sombrent pressant le pas pour en sortir le plus vite possible . Le pavé était humide et glissant l'odeur était péstilencielle , ne voulant pas savoir d'où provenait celle-ci Elizabeth ignora son sens de l'odora quelques minutes . A travers les toits il était dur d'apercevoir la lumière du jour , alors quand le soir se profilait comme maintenant , il était dur de s'y déplacer . On ne se demande plus à présent pourquoi Jack l'éventreur avait choisit ce lieu ? Quand aux cris des victimes , il était dur de trouver d'où ces derniers provenaient qu'ils étaient déjà étouffés dans l'obscurité du lieu . Elizabeth devait bien avouer que passer ces rues était une chose qu'elle redoutait , son coeur s'accéléra un peu plus en pensant à l'article qu'elle avait lu plus tôt ce matin dans le journal de la région .

L’instant même où nous nous étions arrêtés j’avais pris la parole afin de lui exposer un problème humain : celui de la confiance. En effet, en laissant la demoiselle dans le doute, je la poussais presque à m’indiquer le chemin de sa demeure. Mais alors que je m’attendais à un échec plus violent que celui d’apprendre mon attirance pour une créature aussi futile, elle sut raviver mon espérance par le doute qu’elle exprimait à travers ses yeux, et maintenant ses mots. Un large sourire apparu sur mon visage cadavérique tandis qu’elle porta sa main à sa bouche comme pour s’excuser de l’offense qu’elle aurait pu éventuellement commettre. Je ris franchement, du moins c’est ce qui paraissait. La pluie cessa et je soupirais, voulant me montrer plus humain que je ne le suis. Elizabeth semblait se demander pourquoi et je ne tardais pas à lui répondre.

"Excusez moi de mon insolent et sinistre rire. Je n’avais jamais autant rit d’une telle situation ! Elizabeth, vous ne devriez pas avoir honte de ce que vous venez à l’instant de dire, il est vrai que nous nous connaissons à peine. Voyons…montrez un peu plus clairement votre décision et dites le sans hésitation. S’il s’agissait d’une quelconque autre personne que moi, qui sait ce que votre indécision aurait pu apporter comme profit ! Soit, ne vous faite donc pas de mouron pour votre parole. Je suis même flatté que vous ayez pu les prononcer ! "

Je me tus, attendant la suite. Un silence absolu s’était une fois de plus immiscé entre nous, et je savais parfaitement que ma jeune amie n’y tiendrait pas longtemps, ne supportant pas sans doute d’être victime de sa propre existence. Ne dit-on pas « je pense donc j’existe » ? La parole est beaucoup plus précieuse que ce que l’on pourrait nous dire. Elle est la preuve que nous existons. Il suffit de mes réflexions. J’écoute d’une oreille aiguisée la voix de ma proie, mes yeux manquent de s’agrandir lorsque ses lèvres remuent, elle rit par la suite alors que moi je meurs d’envie de lui donner une leçon. Petite insolente ! Cette blague de mauvais goût pourrait raccourcir ta vie en tant qu’humaine de beaucoup ! Je gardais néanmoins mon calme, le moment n’est pas encore venu. Je continuais donc de marcher en sa compagnie lui souriant sous les rayons de lune. Mes yeux se mettent à briller tandis que nos seuls pas résonnent dans ces sinistres ruelles désertes. Nous sommes seuls, les créatures de la nuit ont senti ma présence et ma détermination pour cette petite humaine, ils s’en sont allés, me laissant savourer l’odeur de cette délicieuse enfant, les battements de ce cœur encore plein de vie, la circulation de ce liquide enivrant dans ses veines dont je mourrais d’envie d’en prendre soin.

je m’arrêtais de nouveau, penchant la tête vers le côté, laissant paraître mes yeux verts étincelants, d’une certaine manière j’étais inquiétant sur cette posture, mais ma beauté est un atout qui me permet de paralyser mes proies. Elizabeth succombait presque sous le charme que j’exerçais sur elle sans même s’en rendre compte. Tout cela venait d’elle-même, de son propre désir à rester, et nul jusqu’ici n’avait vu un humain résister à un vampire. Je m’avançais vers elle, gracieusement, le dos droit, ma main droite s’appuyant sur le parapluie qui m’avait servit de canne avant que je ne l’ouvre pour nous « protéger » des gouttelettes d’eaux tombées du ciel. J’attrapais délicatement le visage de ma belle avant d’approcher sensuellement mes canines sans qu’elle ne les voit près de sa gorge, l’une de mes mains placée sur sa mâchoire, presque comme une caresse. Je murmurais lentement…

"Si j’étais un vampire et que je décidais de vous mordre, me refuseriez-vous ce privilège ? Voudriez-vous être immortelle ou que je vous achève ? Changeriez-vous d’opinion sur mon être de telle manière que je vous répugnerais simplement en me voyant ou, au contraire m’aimeriez-vous plus ? "

Au lieu de la mordre, je préférais déposer un simple baisé sur sa chair. Patience, même si cela est insoutenable, ma curiosité l’emportait bien au-delà de ce que je laissais voir. Je m’éloigna docilement de ma jeune humaine, un regard non plus indifférent, non pas non plus d’une froideur extrême mais plutôt mystérieux, elle ne savait plus qui j’étais, du moins elle connaissait l’écrivain mais pas l’homme. Voila pourquoi je prenais un malin plaisir à la laisser venir à moi. Nous étions presque arrivés à White Chapel et le fait est qu’Elizabeth devait décider de ma présence en ces lieux ou non. J’attendais donc patiemment, la main appuyée sur mon parapluie, face à elle à une distance cette fois ci des plus raisonnable que précédemment. Elle semblait chamboulée, mais qui ne le serait pas après un tel évènement ? J’étais fou, fou de vouloir lui prouver que rêver n’était pas forcément une bonne chose, puisque tôt ou tard, le rêve finit toujours par se transformer en cauchemar si l’on y croit sans agir.

Andrew venait de s'arreter penchant la tête sur le coté laissant apparaitre ses yeux d'un vert inhumain , l'écrivain était assez inquiétant dans cette posture mais sa beauté enrayait tout ce prossesus de terreur dans le coeur de la jeune fille . Le brn s'avança gracieusement vers la pâle jeune fille , s'appuyant sur sa canne de substitution . Andrew posa doucement sa main sur le visage de Elizabeth effleurant le coup de celle-ci avec ses canines , a se moment l'humaine rougit fortement , son coeur s'emballait et son souffle était court . Le jeune homme reprit la parole murmurant lentement , comme ci ses mot n'était qu'un souffle etouffé par les ruelles opressantes .

-Si ’étais un vampire et que je décidais de vous mordre, me refuseriez vous ce privilège ? Voudriez-vous être immortel ou que je vous achève ? Changeriez vous d’opinion sur mon être de tel manière que je vous répugne simplement en me voyant ou, au contraire m’aimeriez vous plus ?

L'enfant de la nuit deposa un baiser sur la gorge de Elizabeth , la laissant ahuri , ses joues lui brulaient ant la gène était grande . L'ecrivain s'éloigna lentement de l'écossaise , le mysère avait prit place dans ses yeux , Elizabeth avait envi d'en savoir plus , connaitre un peu plus la vie de son charmant interlocuteur .Cela paraissait comme un jeu pour le jeune brun , voir les réaction de la jeune insouciante devait surement l'amuser .

- et bien...Si vous étiez un vampire , bien que vous soyez charmant je ne suis pas sur de vouloir me faire transpercer la jugulaire . J'aurais plus de peine pour vous que de dégout , l'éternité doit etre bien ennuyante .

Elizabeth sourit naivement après ces propos digne d'une enfant , il est vrai que son imagination était debordante . Pour oublier tout cela la jeune fille observa la rue , les goutière étaient remplis à rabord laissant gouté quelques perle de se liquide d'une propretait peu enviable , la lune avait reprit sa place dans le ciel londonien , tronnant fière au milieu de toutes les étoiles , etoiles dificelement visible par la proximité des maisons délabrées . L'humaine sortit de sa rêverie , observa le magnifique brun , celui-ci semblait attendre patiement une réaction de la jeune fille . Etait-ce une bonne chose que de montrer sa demeure à un homme qu'on ne connait que depuis peu ? Mais la curiosité commencé a prendre le dessus et Elizabeth avait vraiment envi d'en apprendre plus sur son mysterieux ecrivain .

- V-vous accepteriez de vous enfoncer un peu plus dans ses rues étroites en ma compagnie ?

Elizabeth detourna le regard , la curiosité l'avait emporté sur son coté raisonnable . Le brunne sera un peu plus les anses de son sac comme si elle s'en voulait , mais après tout ce Andrew semblait etre un homme de bonne famille , il ne semblait pas etre un psychopathe en puissance comme l'ecoissaise l'imaginait . Des centaines de cenarios tournaient dans sa tête ,tous aussi invrésemblable comme ci ceux-ci étaient tirés de romans fantastiques . Elizabeth avança pressant le pas quand elle croisait quelque personnes peur recommandable , jetan quelques coups d'oeil derrière elle pour voir si Andrew suivait .

Patient, j’attendis fermement la réponse à mes questions. Elizabeth me répondit sûr d’elle malgré ses joues rougissantes. Je fus surpris d’ailleurs de l’unique argument qui sorti de sa bouche. En effet, l’éternité était d’un ennui méprisable et peu enviable. Mon sourire s’élargit malgré moi, dévoilant mes dents aussi blanches que la pâleur de la lune à l’exception que celles-ci ne luisent pas de milles poussières d’étoiles. Il serait bien prétentieux de laisser ma vraie nature reprendre le dessus, ce pourquoi malgré ma posture sous les rayons lunaires, l’on ne voyait qu’une pâleur presque banale. Un vampire digne de ce nom ne laisserait jamais planer le doute sur sa couleur de peau aussi futilement, sauf peut être s’il voulait justement que l’on le devine. Est-ce vraiment le cas ici ? Cette petite humaine était tellement fascinante en tant que telle, que je n’oserais déchirer sa chair tendre et douce à la fois excepté peut être si mon impatience l’emportait.

"Et bien c’est une théorie intéressante, mais le danger ne vous effraie-t-il pas ? Quant bien même j’aurais été un vampire, j’aurais pu aisément vous mordre, mais vous n’avez daigné bouger, serait-ce par surprise ou bien simplement parce que vous ne m’en croyiez pas capable ?"

Je ris franchement, ou plutôt ce fut ce que je laissais paraître. Un silence s’installa de nouveau entre nos deux êtres tandis que je prenais un malin plaisir à dévisager ma proie. Je jubilais intérieurement de m’attarder un peu plus près d’elle et d’en apprendre davantage sur son cheminement de pensée. Elle venait de laisser échapper quelques paroles qui je pense lui couteraient bien plus qu’elle ne devait surement le croire. Mon enthousiasme ne cessait d’augmenter à mesure que son cœur s’emballait à mes mots et tant le comportement qu’elle adoptait contrastait avec la vitesse de ce rythme. Je supposais également qu’ils devaient en être de même pour ce qui se tramait dans sa tête. Ce fut avec un sourire chaleureux que je lui tendis de nouveau mon bras.

"J’en serais ravi Elizabeth."

Aucune autre parole. Je faisais court pour une fois car l’envie me prit soudain de vouloir la mordre. Les leçons de comportement étaient belles et bien inutiles dans mon cas, quoi qu’encore je ne sache pourquoi, après m’être approché d’un peu trop près de la gorge d’humaine d’Elizabeth, je me laissais aller. Après tout, les réactions sont souvent rapides et je dirais même immédiates, mais dans mon cas, cela me permettais au moins de ne pas assouvir mon désir de la mordre, contraire à mon rang social mais également à mes projets pour elle. Je me tus, toussant une bonne fois pour toute, le gant masquant ma bouche proprement, plus pour que l’on ne remarque pas mes crocs que par l’assèchement de ma gorge subitement. Je ne voulais nullement affoler ma jeune compagne, ce pourquoi je fis mine de la suivre. Mes yeux se relevèrent sous le bleu de son regard, je compris qu’il était déjà trop tard, elle s’inquiétait. J’avais presque envie de lui dire que je mourrais d’envie de planter mes canines dans son cou, mais ironie du sort, j’avais encore besoin de connaître son raisonnement en tant qu’humaine. Elle était bien partie pour que je la laisse profiter encore un peu et que je ne lui arrache pas de cri de douleur lors de sa transformation. Pire que la mort, il y avait la vie éternelle, elle l’avait dit elle-même, et je la lui délivrerais sans scrupule, ne dit-on pas qu’il vaut mieux être seul que mal accompagné ? Dans ce cas, le proverbe prend une double connotation. D’une part Elizabeth en tant qu’humaine se présentait avec moi, personnage dangereux malgré les apparences, et d’autre part, l’Elizabeth que je rêvais d’avoir à mes cotés pour l’éternité serait d’une très bonne compagnie.

"Ce n’est rien ma chère, ne vous en faite pas. Il arrive bien souvent que je m’étouffe moi-même de mon manque de parole. Egalement, et surement d’ailleurs, le fait de vous avoir approché d’aussi près qui me déstabilise fortement. Ne sous estimez pas votre charme mademoiselle, vous êtes bien au-delà de ce qu’il est capable de faire."

Mon regard se porta sur des yeux fixés sur nous. Rien de bien alarmant puisqu’il ne s’agissait que de vampires d’une branche secondaire ou de simples humains. J’avais presque honte pour eux d’avoir osé laisser leur curiosité vagabonder autour de nous. Je n’étais pas n’importe quel buveur de sang, respecté de tous que ce soit des humains que des sangs froids. Cela n’empêche, personne ne s’approcha et nous poursuivîmes nos conversations ainsi que notre marche dans un silence presque rassurant. Elizabeth avait bien de la chance ce soir, car je ne la laisserais pas tomber dans les bras d’un vampire mal famé qui plus est d’une race et d’un rang bien inférieur à ce que la jeune femme valait réellement.

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