On joue à chat ? - SUITE [Kirara]

« Han, il n’y a pas que la maison qui ai besoin de nettoyage ! Allez donc vous changer, je dois laver cette chemise hm ? »

C'est fou ce que les femmes on raison ! En même temps, il n'était pas bien dur de remarquer que le jeune loup-garou n'avait pas une hygiène tout à fait correcte....Il n'y avait qu'à voir son visage ! Ses joue était salis de terre et de poussière. Quant à ses cheveux,toujours en bataille, il était bien évident que Wiliam ne brossait pas souvent sa crinière. Eh puis ses vêtement...Bien qu'il soit impossible de distinguer la saleté sur son pantalon noir, sa chemise pourtant blanche a la base avait vié au blanc cassé et étaient constellée de tâche. Enfin, heureusement pour le loup-garou, la miss ne pouvait encore voir ses vêtement..Mais d'ici quelque minute elle pourrait «apprécier» le spectacle.

C'est donc les joues rosies par a honte que l'anglais file dans une autre pièce, semblable à un placard récupérant ses vêtement et fermant les portes afin de pouvoir se changer tout en échappant à la vue de la dame. C'est seulement quelques minutes après que le jeune homme sortit de son placard avant que la ravissante jeune fille ne lui saute au coup, dirigeant son regard sur le nez encore douloureux de William.

« Vous n’avez rien de cassé j’espère n’est ce pas ? »

Abasourdi par une telle attaque, si je puis employé le terme, et la proximité de la demoiselle qui malgré tout était des plus délicieuse, le grand blond fut complètement déstabilisé et ne put répondre a la question. Néanmoins, il était clair que le nez du lycanthrope allait parfaitement bien. Il pouvait sans problème humer l'odeur délicate du félin. Mais, après avoir certainement remarquer la gêne du jeune loup, elle ne tarda pas à s'éloigner, pliant le tissus mouillée de la grande chemise entre ses petite main pour en faire couler un filet d'eau. Un instant le grand dadet se demanda où diable Kirara avait put trouver une bassine d'eau dont le liquide donnait envie de tremper un quelconque vêtement...Mais peu importe !! Il lâcha à voix basse que «tout allait bien» et que son nez n'avait rient. La demoiselle chat repris de nouveau la parole.

« Dites moi…William…vous vivez seul depuis longtemps ? Est-ce que…vous voudriez un peu de compagnie ? »
« De la compagnie ?...hm....»

Ce n'est pas que la compagnie de la demoiselle ne plaisait pas à William, loin de là...Mais il était dangereux pour quiconque vivrait à ses côtés de passer un nuit à Waldon creeck. De plus, le jeune homme avait pour ainsi honte qu'on puisse assister à un spectacle aussi attristant que celui qui se déroulait chaque nuit, quand il se débattait contre la bête qui souhaitait s'éveiller. Mais il ne pouvait en aucun cas laisser une demoiselle dehors, qui plus est quand elle risquait un grand danger. William soupira.

« Dites moi William, si je vous aide à trouver à manger et que je fais le ménage…est ce que je pourrais rester cette nuit au moins ? »

Quelque chose vint le sortir de ses sombres pensées...Quelque chose de ...touffu ? Cette chose lui chatouiller le nez..IL ne tarda d'ailleurs pas à remarquer que cela appartenait à kirara. Vraiment, elle avait tous, ou presque, les attributs d'un chat. Mais que la demoiselle ne se vexe pas ! Car ce qui arriva par la suite ne fut qu'un malheureux réflexe...ET CRACK ! En un rien de temps les crocs du lycanthrope se plantèrent dans la queue du félin.

Immédiatement, il écarquilla les yeux, se rendant compte de sa terrible bêtise.

« J-Je suis désolé !! Vous n'avez rien ? Sa va ?»

Il saisit avec une délicatesse déconcertante ce qu'il venait de mordre avant de s'agenouiller et d'attraper un morceau de tissus qui trainait par là et d'appliquer un bandage qui ne tarda pas à se tacheter de sang. William baissa la tête

« Je suis vraiment confu, excusez moi...»

Il ne tarda pas à la relever et à se redresse par la même occasion. Il fallait bien qu'il donne une réponse à Kirara, malgré ce qui venait de se passer.

« Bien, vous pouvez rester. Néanmoins, je vous préviens, ici les nuit son assez dures...»

William entra dans un placard, du moins…j’avais cru qu’il s’agissait d’une chambre mais…qu’était-il en train de faire dans une si petite pièce ? En fait, ce n’était même pas une pièce. Je me mordis la joue, retenant un léger rire de transparaitre, après tout le lycanthrope était amusant lorsqu’il était gêné. Lorsqu’il revint, je ne pus me retenir de lui sauter dans la bras une nouvelle fois, ne serait-ce que pour voir son air étonner ! Il est tellement adorable ! En cet instant précis, je me disais que ces oreilles, cette queue et ces facultés particulières qui m’avaient étés donnés n’étaient plus un fardeau, bien au contraire, il s’agissait d’un cadeau. La véritable nature des gens se révèle et je préfère de loin la compagnie des loups garou aux allures farouches plutôt que ces aristocrates un peu trop pomponné à mon gout.

Je posais toute sorte de question m’assurant que le nez de monsieur ne soit pas cassé et j’eus la surprise de ne pas avoir de réponse, étais-je si impressionnante que cela ? Ou bien William avait-il peut l’habitude des demoiselles ? Etant donné ma petite taille, je supposais que la deuxième solution était plus…appropriée. J’agitais ma queue de chat sous son nez pour l’embêter quelque peu et…j’eus tort ! Le loup la mordit surement par réflexe et moi, je lui griffais le nez en feulant ! Je mis ma main devant ma bouche, écarquillant les yeux quelques gouttelettes sur les bords de ces derniers, tout en m’excusant, rouge comme une pivoine au même moment que lui le faisait. Il pensa la plaie, saignant, endroit sensible dirons-nous qui eut pour effet de m’arracher quelques larmes que j’essuyais du revers de ma main. J’étais en sous-vêtements, la chemise étant en train de sécher tranquillement sous le regard abasourdie du jeune homme.

Je ne pus me retenir de lui sauter au cou à sa réponse, décidément c’était presque une habitude ! Mes yeux s’assombrirent en voyant les siens, est-ce que c’était si difficile ? Quoi qu’il puisse arriver, j’espérais ne pas attirer l’attention sur le jeune loup, voulant me faire discrète. Il commençait à se faire tard mais…mine de rien, le soleil était encore haut dans le ciel, juste le temps de faire plus ample connaissance, tout en dégageant peut être les passages menant aux recoins de la maison ? Histoire que nous ne tombions pas sur quelques objets pointus ou coupants, surtout que nous sommes pieds nus ! Mais…j’avais bien envie de voir le visage de William propre…c’est en fouillant, mon œil ne m’ayant pas trompé, que j’entraperçue une brosse. J’eus un grand sourire, levant la poussière grâce à ma queue de chat avant de prendre une chaise pour y faire assoir le jeune homme.

« William…non pas que vos cheveux en batailles soient déplaisant mais j’aimerais une fois, une seule…avoir le plaisir de voir votre visage convenablement…autre qu’avec vos cheveux voilant vos…yeux…bleus… »

C’est en rougissant que je me raclais la gorge pour commencer à le coiffer, j’espérais ne pas l’effrayer, guettant ses mains au cas ou il s crisperait. Je pris grand soin de brosser avec douceur, ses cheveux, aussi sales avaient-ils étaient n’étaient pas du tout en mauvais état…ce qui m’étonnait d’ailleurs ! Mais je suppose qu’il s’agissait de l’animal qui entretenait un minimum l’humain ? Alors pourquoi ne pas faire de même ? William me faisait penser plus à une peluche qu’à un vilain loup…du moins, quelque chose me disait qu’il avait un secret…et j’espérais que ce pourquoi il s’en voulait n’était pas grand-chose…

Je posais la brosse, ses cheveux une fois coiffés avaient l’air soyeux. Je dégageais alors une mèche de devant ses yeux, posant ma main sur sa joue en l’observant. William était loin d’être laid, aussi bien de l’extérieur que de l’intérieur…tout ce que je souhaitais c’est d’être son amie, j’ouvrais donc mes bras pour qu’il s’y blottisse, souriant en le sachant embarrasser, il ne devait pas être habitué. Un enfant sauvage…comment était-il enfant ? Je m’asseyais à coté de lui, passant ma main dans ses cheveux longs, m’amusant à caresser sa tête, je pense que personne ne peux se refuser à quelques tendres gestes…surtout dans la forêt ce ne doit pas être facile tous les jours…

« Est-ce que…vous avez été enfant…ici ? Comment avez-vous appris la langue ? Pardonnez mes questions, je suis bien trop curieuse je l’avoue…mais, vous m’intriguez…j’aimerais…en apprendre davantage sur vous William…je ne voudrais surtout pas vous offensez alors…ne vous sentez pas obliger de répondre à toutes mes exigences, d’accord ? »

Jusqu’ici le loup avait été sage, poli et répondu à toutes mes questions ou presque, je lui en étais reconnaissante, d’autant plus qu’il m’offrait un toît pour la nuit et je me promis d’en chercher un dès demain histoire de ne pas le déranger plus que je ne le faisais déjà…

Les ongles de la demoiselle chat vinrent égratigner le nez du loup-garou qui poussa, à se plus grande surprise, un couinement avant que les deux jeune gens ne s'excusent tous les deux au même moment. Cela arracha un sourit au grand blond avant que la jeune fille ne vienne se pendre à son cou, comme si cela eut était une habitude. William en fut presque peu gêné tant la demoiselle avait répéter cette action auparavant. A croire que le lycanthrope s'y était habitué...

La demoiselle attrapa soudainement un objet qu'elle venait de dépoussiérer. Une brosse ? William s'étonna. Elle attrapa ensuite une chaise et y fit s'assoir le grand blond, ce qu'il fit sans rechigner.

« William…non pas que vos cheveux en batailles soient déplaisant mais j’aimerais une fois, une seule…avoir le plaisir de voir votre visage convenablement…autre qu’avec vos cheveux voilant vos…yeux…bleus… »

Ah ! C'était donc pour cela ! Cette remarque fit rire le jeune homme qui ferma les yeux, témoignant ainsi son accord à ce que souhaiter faire la jeune dame.

C'est plus que surpris que William s'aperçut que la brosse 'était pas un engin de torture, mais un pur outil de plaisir. Si bien que comme l'aurait fait un chien, il pencha la tête, indiquant à la demoiselle l'endroit où il préféré être brossé – vous l'aurez compris, derrière les oreilles !- et agita doucement l'un de ses pieds...Avant de remarquer dans quelle situation il se trouvait... Néanmoins, le travail avait l'air d'être finie ! Il essaya donc de ne pas rougir, se répétant que la demoiselle n'avait surement pas remarqué son étrange comportement... Mais quelque chose allait le trahir. Sans même réfléchir et au lieu de simplement remercier Kirara, il fit une léchouille sur la joue de la demoiselle.

"D-désolé !!"

La demoiselle écarta alors quelques mèches blondes qui cachaient les ô combien merveilleux yeux de William avant de poser délicatement sa main contre sa joue. William lui adressa un sourire avant de pose sa main griffu sur celle de Kirara.

La petite chaleur que créer la petite main de la fille chat ne tarda pas à s'évaporer. Elle s'était assis à côté du jeune homme, une lueur dans ses yeux. Elle s'interrogeait visiblement...

« Est-ce que…vous avez été enfant…ici ? Comment avez-vous appris la langue ? Pardonnez mes questions, je suis bien trop curieuse je l’avoue…mais, vous m’intriguez…j’aimerais…en apprendre davantage sur vous William…je ne voudrais surtout pas vous offensez alors…ne vous sentez pas obliger de répondre à toutes mes exigences, d’accord ? »

William se gratta la nuque, le regard fixé sur le plafond.

« Il n'y a pas de mal ! »] Dit-il avant de se retourner vers son interlocutrice, lui lançant un sourire enfantin.

« Eh bien, je ne suis pas né dans cette forêt mais dans le village qui se trouve juste à côté, Waldon creeck. C'est là-bas que j'ai appris l'anglais...Et je dois bien avouer que je ne maîtrise cette langue qu'à l'oral » Il laissa échapper un soupire avant de reprendre « Je me suis enfui de chez moi aprè avoir était griffé par un loup-garou, vous comprendrez donc que j'étais devenu alors l'un des leurs...»

Un sourire forcé vint fendre les lèvres du jeune homme. Que de souvenir... C'était il y a plus de dix ans et pourtant, William s'en souvenait comme si cela c'était passé hier... Rooh ! Mais ce n'était pas le moment de se lamenter ! Le lycanthrope se fichu une claque mental avant de reprendre un sourire des plus chaleureux.

« Je vis depuis dans cet endroit ! Je dois avouer que c'est sale, mais je ne m'en pleins pas, au moins j'ai un toit au dessus de ma tête !.. Comme vous l'aurez remarqué, j'ai...un peu de mal à parler de tout ça ...Néanmoins, si c'est vous, cela ne me pose pas de problème !!! Vous pouvez me demander tout ce que vous voulez !...Mais vous ? Voudriez-vous m'en apprendre un peu plus sur votre passé ? »

Il regarda la jeune fille avec un air interrogateur. Lui aussi souhaiter en apprendre un peu plus sur cette mystérieuse étrangère, mais néanmoins amie...Enfin, il la voyait comme une amie ! Peut-être que cela la gênerait ?...

Lorsque j’eus coiffé William, j’avais l’impression que ce dernier ne cessait de gigoter, pourtant, il était bel et bien tranquille, peut-être n’était-ce que mon imagination ? Ce qui ne m’étonnait pas ! Après tout je crois voir des choses et au final, ce sont de ridicules petites choses que les humains ne voient pas…enfin, pour revenir au lycanthrope, ce dernier avait l’air…t…tellement attirant…il était si doux pourtant c’était un loup ! Qui l’eut cru ! Hm… Je me mis donc à caresser sa joue alors qu’il posait sa patte sur la mienne, petit échange qui me fit rire tandis que je portais mon autre main sur la sienne pour lui montrer qu’il n’était pas du tout repoussant ! Puis, lorsque je m’assis à ses côtés, quelle ne fut pas ma surprise lorsqu’il me lécha la joue ! J’en ris, lui sautant donc au cou, comme à mon habitude pour ensuite reprendre ma place et lui poser quelques questions.

J’écoutais donc attentivement les réponses de William et je ne pus empêcher mes oreilles de s’abaisser. J’avais heurté le cœur du loup et je m’en voudrais pour toujours d’avoir abordé ce sujet. Je m’assis alors sur ses genoux pour le sentir un peu plus contre moi, le câliner devenait presque ma spécialité, nichant mon visage dans son cou en gratouillant ses oreilles puisqu’il appréciait tant cela. Un jour, je me le promis…William reverrait sa famille aussi précieuse soit-elle à en juger par son comportement. Il me retournait la question et, je ravalais ma salive, arborant un petit sourire, c’était tout naturel de lui en conter un peu plus sur moi, après tout, il m’avait ouvert son cœur et je me devais d’en faire de même.

« Et bien, j’ai connu mes parents, jusqu’à mes 16 ans. Je dus me mettre à travailler, ma mère étant bien trop faible et mon père aillant tout juste perdu son travail. J’étais assistante en laboratoire, mais…en réalité, on pratiquait des expériences sur moi sans que je ne le sache, d’où mes oreilles de chat… j’espère que… je ne me transformerais pas totalement… hm… pour que je me taise, on m’a enfermé… j’ai continué à me transformer jusqu’à devenir mi humaine, mi chat. Je n’ai plus revu mes parents, j’ai du m’enfuir, on me torturait presque et si je n’obéissais pas, on me fouettait. Voila donc… hm… je me suis enfuis et scientifiques comme chasseurs me recherchent… »

Drôle de vie je dois dire, pourtant, je ne m’en plaignais pas, je voulais moi aussi revoir mes parents, mais je doute qu’ils acceptent de changer le monde pour leur petite fille ! Je ronronnais contre William, lui, à présent mon seul ami ! Mais, un véritable ami, ce que je n’avais pas eu depuis bien longtemps ! Histoire de remettre les choses à égalité, je lui mordis la joue, la léchant ensuite, témoignant de ma bonne humeur, peu importe le passé, nous avons la possibilité de vivre notre vie au présent et d’en faire notre avenir alors…autant commencer tout de suite !

« Et si nous rangions un peu ta maison cher William ? Tu sais, je suis sure qu’elle aussi elle à son charme ! »

J’étais en train de lui faire un compliment sur sa demeure, mais également sur lui et je suis certaine qu’il avait compris qu’une fois lavé, il était beaucoup plus beau que n’importe quel homme, je ne me lassais pas de plonger mes yeux dans les siens…quel âge avait-il ? Tien, il avait dit ne pas savoir écrire, je suppose qu’il ne lisait pas donc ? Mais pourtant j’avais aperçu des livres de contes il me semble ? Des images sans doute…

« William, tu aimes les contes ? »

J’avais envie de l’aider, puisque moi je savais lire, pourquoi ne pas le lui apprendre ? Ou lui faire la lecture ! Je suis sure qu’il adorerait encore que…je me demandais s’il aimait vraiment, il doit être plus vieux que moi vu sa taille ! Je n’ai pas encore finit de grandir moi ! Est-ce que c’était la même chose pour lui ? Non…il est bien trop…enfin…comment pourrais-je dire cela…sa carrure n’est pas celle d’un garçon mais d’un homme ! Et…j’étais assise sur ses genoux…comme une fille…miaow…est ce que c’était mal ? D’être aussi proche des gens ? Par mesure de précaution, je me rasseyais sur ma chaise, attendant quelques réponses de la par du jeune homme que je dévorais du regard comme si ma vie en dépendait. Il n’y a rien de mal, j’admirais vraiment William, ça n’a pas du être facile de survivre pour lui et il gardait son sourire…vraiment, il était admirable.

La demoiselle compta ses malheur au jeunes homme. Au moins, ils avaient quelque chose en commun: leur peine. Tout deux rejeté par la civilisation. William n'eut aucune peine à comprendre ce que pouvait ressentir cette jeune fille. Il se promis d'ailleurs de faire en sorte qu'elle ne se sente plus jamais une seul fois rejeté. Il tâcherai de la protéger et de l'aider comme le ferait le meilleur des hommes.

Après cet échange, Kirara, peut-être souhaitant changer de sujet pour passer à des choses plus gaies, repris l'air joyeux qui lui aller si bien avant de proposer au jeune lycanthrope de faire un grand ménage de printemps – bien qu'ils ne furent pas en cette saison – tout en ajoutant un compliment sur la maison ainsi que sur ce cher William qui était a présent aussi propre qu'un sous neuf. Un tel commentaire lui rendit le sourire.

Le grand blond se mit immédiatement au travail, attrapant quelque pile de drap salle qui trainait par terre, recouvert d'un épais manteau de poussière. Il les lâcha sur son lit, créant une explosion de poussière qui, restant suspendu dans les air, vinrent chatouiller la gorge et les narine du pauvre canidé qui n'eut d'autre choix qu'éternuer. Il reprit les draps sous la main, grommelant. Il était clair que leur nettoyage devait e passer en dehors de la maison pour éviter que les personnes présentes ici meurent d'asphyxie...

« William, tu aime les contes ? »

Cette petite fois retint l'attention du jeune homme qui se retourna vers celle qui l'avait interpellé. Il est vrai que William avait toujours aimé les contes, du moins ceux que lui racontait sa mère et comme un grand enfant qu'il était, il avait gardé quelques uns de ces précieux ouvrage dont il devait malheureusement se contenter de regarder les images. Il répondit donc à la question de la jeune femme par un hochement de tête avant d'aller s'assoir près de la jeune femme.

« Ma mère avait pour habitude de me lire quelques uns de ses contes avant que je m'endorme... »

Il caressa doucement la couverture de cuire avant d'attraper délicatement le livre entre ses mains et de le regarder plus attentivement.

« Il me semble que celui-ci est un recueil écrit par les frères Grimm ! »

En effet, bien que la couverture soit ancienne, il était plutôt facile de lire sur la couverture écrit en grosses lettres « Grimm's Tales ». Il semblait y avoir un assez gros nombre de page, plus de 100 à vrai dire. Certaines semblaient être plus épaisses tandis que les autres était extrêmement fine.

« C'est tout de même triste que le loup meurt dans le conte du petit chaperon rouge ! »

Dit-il de sorte à détendre l'atmosphère. Hélas, il ne se rendit compte que quelque instant après sa « blague » de ce qu'il venait dire. Il est clair que le loup a toujours représentait l'homme, et le chaperon l'enfant innocent....

« Hem....Je ne voulais pas dire ça...pardon... »

Il lâcha un rire avant de s'assoit sur le lit, tapotant une place à côté de lui.

« Dit, tu voudrais bien me lire un de ces contes ? »